Le Congrès chilien a approuvé début août un premier texte visant à dépénaliser l’avortement sous certaines conditions, malgré l'appel des évêques.
Les évêques qualifient le projet de loi d’injuste, arbitraire et immoral, ouvrant la voie à la légalisation pure et simple de l’avortement. L’épiscopat souligne également l’inhumanité qui consiste à abandonner les femmes victimes de viol, mais précise qu’il est tout aussi inhumain de priver de sa vie un être innocent.
Les évêques suggèrent que l’État mette en place des programmes de soutien pour accompagner les mères victimes de viol. Ils appellent aussi les législateurs catholiques à ne pas cautionner ces lois. Cinq évêques ont publié dans la presse chilienne des tribunes, afin d’appeler les élus catholiques à rester cohérents avec l’enseignement de l’Église.