Le communiqué de l'association, qui entend poursuivre son travail, malgré l'extension du délit d'entrave à l'avortement :
"Malgré la mobilisation de 40 000 personnes ce dimanche 19 janvier à Paris exigeant du gouvernement le retrait immédiat des amendements conduisant à l’extension de l’avortement, le courage et la détermination de quelques députés s’y opposant , les dispositions relatives à la suppression de la condition de détresse pour le recours à l’IVG et l’extension du délit d’entrave à l’IVG viennent d’être votées à l’assemblée nationale.
Une fois de plus, l’idéologie pro-mort a envahi l’hémicycle !
La suppression de la condition de détresse vient ériger l’avortement, jusque-là encore dérogatoire au principe du droit à la vie (article 16 du Code Civil) en un droit désormais conditionné à la seule volonté de la femme, à sa liberté de disposer de son corps. Et la liberté de l’enfant conçu à naître ?
L’extension du délit d’entrave à l’avortement vient menacer la liberté d’expression de toutes les associations, sites, antennes d’écoute qui apportent une vraie écoute et une aide aux femmes enceintes en difficultés en leur présentant l’avortement dans sa réalité et ses conséquences physiques et psychologiques.
Désormais passibles de 30 000€ d’amende et de 2 ans d’emprisonnement, ces associations, sites, antennes d’écoute seront purement et simplement bâillonnés !
La France, avec ces nouvelles dispositions, qui compte chaque année 223 000 avortements, s’achemine encore davantage vers l’avortement eugénique, la traque de l’enfant handicapé, le mensonge aux femmes sur la réalité de l’avortement qu’elle banalise.
Choisir la Vie dénonce ce vote idéologique et entend bien poursuivre son travail de veille, de résistance et d’aide et d’information auprès des femmes enceintes en difficulté."