Dans une lettre publiée par l'Express, Christian Vanneste accuse, non sans humour, le président du groupe UMP à l'assemblée nationale, Jean-François Copé, d'avoir plagié sa propre proposition de loi déposée en septembre 2009 :
"Les nombreuses charges que tu cumules t'exposent au risque de la distraction lorsque tu signes des courriers, et je tiens bien sûr à faire preuve à cet égard de la mansuétude la plus chrétienne qui soit.
(…) En revanche, je profite de la présente pour te rappeler que j'ai moi-même déposé 11 propositions de loi durant le présent mandat, sans la moindre suite. Je souligne, en particulier, les trois dernières visant pour la plus récente à lutter contre l'usurpation d'identité, pour la précédente à modifier le régime de l'adoption, et enfin celle qui, déposée au mois de septembre, vise à interdire l'ensemble des vêtements ou accessoires permettant de masquer l'identité d'une personne, c'est à dire en particulier la burqa. C'est cette dernière que tu as d'ailleurs tenu à plagier, sans doute encore par distraction.
Dans l'espoir que tu auras le temps de prendre connaissance toi même de ce courrier et d'y répondre, puisque tu as la curieuse habitude de laisser sans réponse les courriers que je t'envoies et de répondre à ceux que je n'écris pas, je te prie de croire, Mon très cher JeanFrançois, à ma très sincère amitié."
Moins tendre au téléphone, Christian Vanneste a déclaré :
" Il y a un certain agacement de ma part (…) Se démarquer pour se faire mousser, le côté 'Je vous utilise et je vous méprise', ça suffit! Les ambitions, c'est très bien tant qu'elles se conjuguent avec des convictions. Un président de groupe, ça gère le groupe dans sa diversité, parfois avec ses difficultés mais ça ne l'utilise pas pour se valoriser."
RC
Flagrant délit de Copé-collé !!!
hs
merci pour cette précieuse information.La proposition de C.Vanneste est juridiquement inattaquable et a l’immense avantaage d’écarter un débat religieux parasite …
Montcalm
Le premier à proposer l’interdiction du voile intégral islamique était Philippe de Villiers en novembre 2006. Celui qui lui avait soufflé cette idée travaill aujourd’hui pour Jean-François Copé. Il s’appelle Guillaume Peltier.