A l’occasion d’un différend entre l’animateur Thierry Ardisson et sa chaîne, des voix s’élèvent pour décrire son émission comme un havre le liberté. L’écrivain Christian Combaz, qui a été victime des méthodes malhonnêtes de cette émission, les décrit :
La plupart des polémistes qui ont participé à Tout le monde en parle [l’émission d’Ardisson] peuvent témoigner que les règles y changent jusqu’au matin de l’enregistrement. On annonce six participants, sur le plateau ils sont huit, les deux derniers sont venus avec leur clique et leurs gardes du corps, expressément pour descendre l’invité, surtout s’il est écrivain ou homme politique.
Question inévitable : pourquoi y allez-vous ? Parce qu’en cas de refus, les écrivains sont de plus en plus nombreux à encourir les représailles de leur éditeur. Parmi les gens de plume qui osent défendre des idées impopulaires, nul ne peut désormais se soustraire à la perversité de la télévision, faute de quoi leur directeur littéraire leur annonce, un jour ou l’autre, qu’ils n’auront pas de contrat l’année prochaine.