Lu sur C-Fam :
"Même cette expérimentée professionnelle de la « guerre culturelle » n’était pas préparée au harcèlement dont elle a été l’objet lors d’une réunion européenne sur les droits de l’homme. Elle ne l’était pas plus lorsqu’elle a entendu, ébahie, les acclamations des militants homosexuels présents à la réunion à propos des violences commises à l’égard des chrétiens.
Mme Gudrun Kugler dirige un groupement basé à Vienne appelé «Observatoire Européen des Intolérances et Discriminations Contre les Chrétiens»[…]. La discrimination des chrétiens pour leurs convictions est en progression dans le monde entier, et même sur le territoire de l’Europe dite « tolérante ». […] L’année dernière, Mme Kugler a accepté de siéger au Comité Consultatif de la Plateforme des Droits Fondamentaux de l’Agence de l’Union Européenne. Celle-ci rassemble des organisations non gouvernementales spécialisées sur des questions de droits de l’homme. Son acceptation n’avait déjà pas été sans controverse. Mme Kugler s’était officiellement opposée à l’adoption par les couples homosexuels. Elle a dès lors été l’objet d’une enquête des fonctionnaires européens de l’Agence ; celle-ci a duré trois mois pour s’assurer que « son opposition à l’adoption d’enfants par des couples gays ne constitue pas une violation des droits fondamentaux ».
Gudrun Kugler sait que la plupart des discriminations dont sont victimes les chrétiens d’Europe a pour origine le lobby homosexuel, et que dans de nombreuses institutions officielles, les droits homosexuels l’emportent sur la liberté religieuse. Le mois dernier, Mme Kugler a présenté son rapport quinquennal sur les intolérances et discriminations contre les chrétiens en Europe à une conférence de l’Agence sur la Société Civile. D’après son article sur MercatorNet.com, Mme Kugler «était consciente que son public ne lui serait pas favorable, puisque le combat contre l’homophobie est toujours le sujet de prédilection de ces réunions». Mme Kugler a déclaré aux participants que l’opération « kiss-in » à Notre-Dame de Paris n’était pas respectueuse envers les chrétiens. Elle a affirmé que les images anti chrétiennes affichées dans les parades, les parodies de crucifixions, n’étaient pas moins irrespectueuses.
Kugler a suggéré que «personne ne devrait être jeté en prison pour avoir respectueusement avancé une opinion qui n’encourage pas la violence». Le groupe de militants présents a alors crié « non ! ». Une personne a poursuivi : «les personnes exprimant des opinions négatives à propos d’un groupe minoritaire vulnérable devrait aller en prison …» Mme Kugler a remarqué qu’un fonctionnaire de l’Agence des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne avait acquiescé d’un signe de tête. Elle a aussi raconté à son public qu’une pharmacie de Berlin avait été vandalisée pour avoir refusé de vendre la pilule (parfois abortive) du lendemain. Les vitrines de la pharmacies avaient été cassées et la pharmacie vandalisée. Un auditeur a déclaré « très bien !»"