A Rognac (13), une croix surplombe la ville, érigée en 1900. Des habitants ont constaté, il y a quelques jours, qu'elle semblait différente, comme amputée. Les services techniques ont d'abord pensé qu'une partie de la guirlande qui l'illumine chaque soir était en panne. Et en montant sur le plateau, ils ont dû se rendre à l'évidence : ce monument local a été la proie de vandales qui ont scié chaque barre de fer composant la branche gauche du crucifix.
Les gendarmes n'ont constaté le méfait qu'en fin de semaine dernière et depuis, ils mènent l'enquête. Mais, remarquant que le métal coupé avait déjà rouillé, ils en ont déduit que cet acte indélicat datait sans doute de plusieurs jours avant le constat. Une autre croix a été amputée de façon similaire : celle de l'oratoire Saint-Jacques.
Où sont-ils nos professionnels de l'indignation ? Où sont-ils ceux qui voient du racisme partout ? Où sont-elles les condamnations des politiques, les belles déclarations éplorées ? Hypocrites !
Michel Janva (via FdS)
Berg
on dira : “cette croix surplombait la ville, elle était donc provocatrice pour ceux qui ne partagent pas la religion dont elle est le symbole, il faut donc, au nom de la laïcité et du respect mutuel, l’enlever”.
Michel Franceschetti
Je viens d’envoyer le texte suivant au forum du quotidien “La Provence” et il serait bon que ce journal reçoive un grand nombre de réactions.
“Pourquoi écrire que cet acte est le fait de “vandales” alors que, quand un monument religieux musulman est dégradé, les médias et les politiques évoquent immédiatement le racisme et l’islamophobie? Où sont les protestations des élus, de M. Sarkozy et des antiracistes? Le christianisme est-il sans importance?”
Robert Marchenoir
Dans le cas présent, ne s’agirait-il pas simplement de voleurs de métaux?
Non que cela excuserait le geste, naturellement, ni que cela effacerait le déséquilibre entre l’écho donné aux profanations anti-chrétiennes et anti-musulmanes.