Noël approche. Que reste-t-il de cette période de paix et de recueillement pour des millions de chrétiens en Europe ?
Églises incendiées ou profanées, fidèles agressés, prêtres menacés, chrétiens réduits au silence dans l’espace public ou professionnel : la France est le pays d’Europe où la haine antichrétienne progresse le plus.
Mardi, Thibault van den Bossche, chargé de plaidoyer pour la cause des chrétiens persécutés à l’ECLJ, était sur le plateau de Christine Kelly sur Europe 1 pour rendre visible cette réalité et présenter son nouveau rapport sur la haine antichrétienne en Europe.
Mais un rapport, aussi solide soit-il, ne suffit pas sans mobilisation. C’est pourquoi l’ECLJ lance une pétition officielle appelant les députés du Parlement européen et de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe à inscrire la lutte contre la haine antichrétienne à leur ordre du jour pour apporter des réponses concrètes. À l’approche de Noël, alors que des crèches sont vandalisées ou interdites et que des églises brûlent, il est temps d’agir.
Selon l’Observatoire de l’intolérance et de la discrimination contre les chrétiens en Europe (OIDAC), 2 211 actes antichrétiens ont été recensés en Europe en 2024, dont plus de 270 agressions physiques. Ces chiffres, déjà alarmants, ne reflètent qu’une partie de la réalité, tant la sous-déclaration reste massive. Pourtant, contrairement à d’autres formes de « haine religieuse », aucun mécanisme spécifique n’existe au niveau européen pour reconnaître et combattre la haine antichrétienne, malgré l’exposition croissante des chrétiens.
