L’hebdomadaire (papier) publie cette semaine une tribune du député des Yvelines sur l’actualité de la politique familiale :
[L]es événements récents des violences urbaines font rejaillir de façon inattendue la problématique de la famille. […]
Il m’insupporte que l’on stigmatise les parents qui sont dépassés par les événements – telle cette femme seule avec cinq enfants qui se retrouve en garde à vue – alors que la responsabilité de notre République devrait justement consister à soutenir les familles dans leurs difficultés.
[…] Aucune politique sociale, aussi généreuse et altruiste soit-elle, ne peut faire l’économie de la construction de la structure familiale. Cela devient tellement évident aujourd’hui, que des personnalités de gauche en viennent à défendre sans complexe cette valeur jugée si « conservatrice ».
Mes nombreuses prises de positions sur les prisons, la répartition des richesses, la valorisation des autres formes d’activité que le salariat, les mesures concrètes susceptibles de rétablir l’égalité des chances, tiennent de la même logique : tout ce qui gravite autour de la cellule familiale où
se joue la construction de l’identité de la personne – et donc du futur citoyen – devrait être prioritaire et non accessoire. […]La structure familiale est suffisamment « conservatrice » de la cohésion sociale, pour qu’il faille en défendre le modèle, que cela soit à la mode ou non.