Sur son blog, le député des Yvelines dit souscrire à l’analyse de Jean-Marie Le Méné à propos des rencontres parlementaires de mercredi dernier.
Le 7 février avaient lieu à Paris les rencontres parlementaires sur la bioéthique, alors que la loi de bioéthique de 2004 doit être révisée en 2009. Ayant consacré une part importante de ma fonction depuis 20 ans à suivre ces lois dites de bioéthiques et vice-présidente du groupe d’études sur les biotechnologies, je me suis étonnée de n’avoir pas été invitée comme oratrice. A la vue de l’uniformité des membres orateurs, j’aurais souhaiter apporter un avis différent qui manquait cruellement. Retenue par mon travail de rapporteur du droit au logement opposable, je n’ai pu finalement être présente, mais reste particulièrement vigilante.
Deux remarques :
1) Il faut lui rendre cette justice : Christine Boutin est, sauf erreur, la seule personnalité politique à réagir publiquement et de manière critique à la tournure que prend la révision des lois bioéthiques.
2) Quelque chose me dit que la plupart des adhérents du FRS auraient préféré voir leur présidente être présente à ces rencontres plutôt que de s’affairer avec ce "droit au logement". Question de priorités.
Loulou
Malheureusement, Christine Boutin, tout comme pour la Marche pour la Vie, nous fait la démonstration de l’ambiguïté de sa position.
Sa volonté est sans doute sincère, mais n’est – elle pas en train de faire le jeu politique de ses anciens adversaires ?
Christine
Dimanche 11 février 2007 – Le pape Benoît XVI estime qu’à l’époque du subjectivisme il est plus nécessaire que jamais de faire preuve de courage dans la vie publique : le courage de dire et de vivre la vérité. Le pape a reçu samedi au Vatican une délégation de l’Académie des Sciences morales et politiques de Paris.
michel
“A la vue de l’uniformité des membres orateurs, j’aurais souhaiter apporter un avis différent qui manquait cruellement”.
Quel avis ?
jpm
Madame Boutin a déclaré chez Ruquier que tout ce qui était voté par le parlement comme la loi Weil, ne pouvait être remis en question.
Je crois qu’il ne faut plus s’occuper de cette cette dame qui comme le titre de son livre l’indique n’est pas celle que l’on croit.