Communiqué de Bernard Antony :
"La profanation de deux sépultures au cimetière de Saugon en Gironde, accompagnée de l’éparpillement des ossements de l’une d’elle, est d’emblée présentée par le maire de la commune comme probablement un acte de vandalisme sans autre signification, sous le prétexte qu’il ne connaîtrait pas dans la commune de secte aux mœurs macabres.
Or, quoi qu’il en soit de la résidence des auteurs de cette action ou de leur appartenance, ce qu’ils ont fait s’inscrit dans toute une continuité d’actes odieux inspirés, on le sait, par la culture de mort du courant dit néo-sataniste. Mais par une sorte de réflexe dialectique d’un antiracisme raciste, ces actes ne suscitent d’indignation que s’il s’agit de profanations de tombes musulmanes ou israélites.
L’AGRIF, qui refuse toute discrimination dans la dénonciation d’abominations barbares et anti-humaines, dénonce pareillement toutes les profanations. Dans cette affaire encore, elle sera partie civile et charge son avocat bordelais de mettre en route la procédure."