A Toulouse, 22 familles immigrées «sans abri» et pour la plupart «sans papiers», soit 89 personnes dont 48 enfants, ont été installées hier sur la place du Capitole par un «Collectif inter-associations» comprenant notamment RESF, la Ligue des droits de l’homme et Médecins du monde. Au petit matin, le Collectif a fait entrer ces familles dans un bâtiment municipal jouxtant l’hôtel de ville, abritant notamment les bureaux des élus et le Crédit municipal, et ont jonché de matelas le sol des trois étages. La préfecture a indiqué que ces familles «ont vocation à quitter le territoire» et qu’elles pouvaient bénéficier d’un important dispositif financier d’aide au retour dans leur pays d’origine. Mais c’est justement ce dont les lobbies ne veulent pas. Il leur faut leurs «sans-papiers» pour poursuivre leur agitation. Une particularité de plusieurs de ces otages des groupuscules est qu’ils sont « roumains » ou « bulgares ». Et un conseiller municipal d’extrême gauche fait remarquer : «Ils seront officiellement européens le 1er janvier 2007 avec un droit de libre circulation. A deux mois et demi de cette européanité, pourquoi les jeter à la rue et les renvoyer chez eux ?» Louis Aliot propose aux revendicateurs d’extrême gauche de payer à la place des contribuables français.
Chronique de l’immigration
De son côté, SOS Racisme a déposé un « référé suspension » devant le Conseil d’Etat pour demander en urgence la suspension de l’arrêté créant le fichier « Eloi » (comme éloignement) censé favoriser la lutte contre l’immigration clandestine. Ce fichier comporte l’identité, le sexe, la nationalité, la filiation, les langues parlées, la photo d’identité, les surnoms, le document d’identité et la situation professionnelle des étrangers en situation irrégulière. Les données seront accessibles pendant 3 ans après la reconduite effective à la frontière aux agents des services centraux du ministère de l’Intérieur, aux agents préfectoraux et aux services de police et de gendarmerie. Pour SOS Racisme il est inadmissible qu’un clandestin, connu comme tel, revenant en France, puisse être « suspecté » d’être clandestin, ou qu’un autre clandestin, qui a échappé au fichier, puisse craindre d’y figurer.
1 commentaire
Publier une réponse
Vous devez avoir un compte pour publier un commentaire
henri
Je propose que l’on oblige légalement bien sur, chaque personne de ce collectif à héberger à domicile un sans-papier, voire une famille entière.
Ils plaident la charité, l’amour, la solidarité…..
Qu’ils arrêtent d’en parler, et qu’ils le prouvent.
Beaucoup sont de dangereux révolutionnaires subversifs, mais beaucoup aussi de pauvres gens manipulés qui pensent plus avec leur cœur dégoulinant de bon sentimentalisme, plutôt qu’avec leur tête.
Cette expérience aurait l’avantage de leur remettre la tête à l’endroit !