Le journaliste Bernard de La Villardière écrit sur sa page Facebook :
"Chaque heure qui passe nous en apprend un peu plus sur les attentats en Catalogne. L'imam de Ripoll a trouvé la mort lors de l'explosion d'Alcanar. On le soupçonne d'avoir lavé le cerveau des jeunes terroristes. L'un d'eux n'avait que 17 ans. Au risque de choquer, je le considère comme une victime. Comme lui, des centaines de milliers de jeunes Européens sont des proies potentielles pour les prêcheurs de haine. Ils œuvrent impunément dans certaines mosquées, des écoles musulmanes et dans des associations. Ils prônent un mode de vie en rupture avec les règles et les valeurs des sociétés occidentales. Tout procède de Dieu et de sa volonté. Un totalitarisme à part entière. Certains parlent d'islamo-fascisme. C'est une oxymore employé pour mieux frapper les esprits, le fascisme étant l'alpha et l'oméga du mal absolu. Du coup, l'autre grand totalitarisme du 20e siècle apparaissait plus acceptable. Il a eu ses irréductibles. Que l'on se souvienne du débat très franco-français sur les 80 millions de morts du communisme. De belles âmes prises de bouffées de chaleur staliniennes soupçonnaient ceux qui avaient abouti à ce triste bilan de vouloir relativiser les méfaits du nazisme. Islamo-fascisme ? L'expression "islamo-communisme" ne serait-elle pas tout aussi opérante ? Car l'islamisme est aussi un collectivisme où l'individu s'efface au profit de l'Oumma.
Quoi qu'il en soit, le terme islamo-fascisme est ridicule. L'islamisme possède ses propres ressorts. Et son originalité est d'avoir pour foyer une religion : l'islam. C'est un fait.
Alors pourquoi ces multiples précautions oratoires des petits marquis de la bien-pensance ? Par crainte d'être traité d'islamophobe. Sur ce point on ne peut que saluer le travail des organisations qui ont inventé ce virus imaginaire pour mettre en quarantaine les porteurs de cet agent pathogène. On se souvient du fameux "anti-communiste primaire" – qui avec une certaine efficacité – clouait le bec aux adversaires du goulag soviétique. On retrouve dans le cas de l'islamisme les mêmes manipulateurs et les mêmes idiots utiles. Et quand on les prend en flagrant délit de désinformation ils prennent des airs de vierges effarouchées comme l'autre jour sur le plateau de BFMTV. Alain Marsaud était sorti du cercle vertueux qui lui était imposé. Sévèrement corrigé comme un élève trop insolent pour avoir dénoncé l'islam radical, l'ancien juge anti-terroriste a préféré quitter le plateau. BFMTV a voulu faire un exemple : pas de dérapage Messieurs les experts ! Et pourtant ! Imaginons un instant l'attitude des médias si un groupe d'extrême-gauche ou d'extrême-droite avait tué plus de 240 personnes en France depuis janvier 2015. Ne serait-on pas en train de faire le procès de l'idéologie qui a servi de creuset à ces massacres ?
Autre exemple de déni : certaines voix soutiennent que les terroristes ne sont pas musulmans. C'est stupide. Au Maroc, en Algérie et dans la plupart des pays à majorité musulmane, on ne choisit pas sa religion. On naît de parents musulmans. Et on le reste toute sa vie car l'apostasie est souvent interdite. Allez dire à un Afghan, un Pakistanais ou un Irakien qui vient d'échapper à un attentat à Kaboul, Karachi ou Bagdad que le poseur de bombe n'est pas musulman ? Il vous prendra pour un ignorant doublé d'un crétin. Poursuivons le raisonnement jusqu'à l'absurde : la Turquie étant devenue une dictature islamiste va-t-on considérer demain qu'elle n'est pas musulmane ? Qu'Erdogan n'est pas musulman ? Vu l'hystérie des thuriféraires du "pas d'amalgame" tout est possible !
Après les attentats de Barcelone, il nous a été offert un joli florilège de ces tours de passe-passe sémantiques qui évitent de désigner les choses par leur nom et de hiérarchiser les périls. On a eu recours au pléonasme en vogue : "attentat terroriste". On s'est contenté de gloser sur la sécurité et le renseignement défaillants. On a créé des polémiques stériles et ridicules du style : pourquoi n'avait-on pas posé des plots en béton aux extrémités des Ramblas ? On a enquêté sur le prix du plot. Que de courage et d’insolence ! En revanche, rien ou presque sur les réseaux salafistes en Catalogne. Aucune question sur les sources et les voies de la radicalisation islamiste. Comme si nous étions confrontés à une génération spontanée d'assassins sortis de nul part. Bientôt les chiffres des morts du terrorisme nous seront présentés comme les chiffres des tués sur la route. La faute à la fatalité et à notre coupable imprudence. Cette vaste entreprise de déni de la réalité ne date pas d’hier. Rappelez-vous de la théorie du "loup solitaire" et de la radicalisation via Internet, sans parler de la psychiatrisation récente du terrorisme. Faudrait-il ficher S tous les « déséquilibrés » de France ?
Pourquoi c'est grave ? Parce que si l'on donne le sentiment aux Français que l'on n'extirpe pas la racine du mal, on risque de renforcer les rangs des extrêmes. A ne pas vouloir désigner l'ennemi, ses réseaux, ses sources de financement, son idéologie… on encourage aussi la passivité des pouvoirs publics. Et les mensonges d'Etat. Que l'on se souvienne du plan de "déradicalisation" en prison qui s'est avéré poudre aux yeux. Et qu'en est-il des foyers de radicalisation pointés du doigt par de multiples rapports officiels ? Des promesses de faire émerger un véritable Islam de France ? Personne n'en parle. Puisque l'on vous dit que la seule réponse est sécuritaire ! Du coup, il est assez piquant de voir des personnages publics – qui dénonçaient autrefois "l'idéologie sécuritaire" – réclamer toujours plus de policiers, de contrôles, de caméras… Nos libertés reculent jour après jour. Nous résistons en prenant des cafés en terrasse. Mais chut, défense de nommer le mal qui nous ronge. De s'étonner de ce que depuis l'essor de Daech les signes extérieurs de radicalité s'affichent de plus en plus volontiers.
Des voix venues d'ici ou d'ailleurs nous alertent pourtant. Salman Rushdie, Kamel Daoud, Tahar Benjelloun, Boualem Sansal… L’un des premiers à avoir tenté de tirer de leur léthargie les dirigeants européens, ce fut le commandant Massoud. Il en est mort. Mais rien n'y fait. Nous restons sourds. Parfois bêtes.
Le Monde rapporte qu'à Barcelone après les attentats, une foule s’est formée spontanément contre une manifestation de groupuscules d'extrême-droite. Heureuse initiative. Mais cette foule criait : "Ni terrorisme, ni islamophobie". La boucle est bouclée. Terroristes et islamophobes sont renvoyés dos à dos. Demain, on nous expliquera que c'est la peur de l'islam qui alimente le terrorisme."
C.B.
Merci le FN. Sans la montée des voix se portant sur ce parti, qui ne peut plus être qualifié de “confidentiel”, ou de “marginal”, aurait-on eu le plaisir de voir de “courageux” (?) journalistes écrire “si l’on donne le sentiment aux Français que l’on n’extirpe pas la racine du mal, on risque de renforcer les rangs des extrêmes.”
Il faut bien avoir la peur de l’absolu danger que constitue cet “extrémisme” pour voir enfin certains ouvrir les yeux sur l’islam: vont-ils arriver à accepter de s’écorcher la bouche en mentionnant qu’aucun des assassinats de ces dernières années n’été commis en criant “Montjoie Saint-Denis”, ni “Jésus est tout-puissant” ni “Le Pen au mouvoir”.
Oncle Donald
La Villardière sait ce qu’est l’islam tolérant, lui qui a été sous protection policière après avoir été menacé de mort pour ses reportages jugés blasphématoires :
http://www.lepoint.fr/video/bernard-de-la-villardiere-menace-de-mort-par-un-djihadiste-28-01-2017-2100765_738.php
Oncle Donald
“Des voix venues d’ici ou d’ailleurs nous alertent pourtant. Salman Rushdie, Kamel Daoud, Tahar Benjelloun, Boualem Sansal…”
Et les médias ont oublié que le très respecté et modéré Boubakeur avait soutenu la fatwa contre Salman Rushdie… Le même qui, pensant le temps venu, s’est un peu trop vite empress de demander que des églises servent de lieux de culte musulmans au motif qu’ils étaient tant de millions après avoir minoré les chiffres…
Alpin
Et, si enfin , on posait la question essentielle qui aurait du être posée, du moins en France depuis 30 ou 40 ans .
Cette question la voici :
L’islam est-il q’ une religion , c’est à dire exclusivement le rapport d’un humain avec un être supérieur ou ne serait-ce pas plus exactement une idéologie , “politico ,militaro, judiciéro-religieux ” ?
Cela changerait bien des choses , et rendrait service.
Certainement que les incrédules verraient la situation différemment.
Basmadjiev
Bien écrit et juste.
Alpin
” A force de tout voir,on finit par tout supporter.
a force de tout supporter ,on finit par tout tolérer.
A force de tout tolérer,on finit par tout approuver ”
Saint-Augustin.
Il nous reste tout au plus 10 ans devant nous pour créer “le sursaut national ” indispensable à notre survie ,car pour tous ceux qui n’auraient pas encore compris ou qui ne veulent pas comprendre ,c’est bien de notre survie qu’il s”agit là.
ET surtout, d’ici là ,à chaque occasion voter
” mondialiste ” vous allez voir, tout va s’arranger !!!!!!!
http://blogdebg.over-blog.com/article-aristote-l-invasion-migratoire-guerre-civile-88426118.html
ODE
c’est très bien mais ça ne va pas assez loin. il faut aussi se demander comment et pourquoi un peuple, censément une civilisation, en tout cas des personnes douées de raison normalement affinée car cultivée sur le sol de France, arrivent à accepter cela, en arrivent à proférer des absurdités censées vous clouer le bec (“toutes les religions se valent”, “nous croyons tous au même Dieu sous différents noms”, “je suis contre tous les intégrismes, les catholiques traditionalistes sont aussi dangereux que les intégristes islamistes” etc) alors qu’en réalité vous n’êtes pantois que devant la bêtise et l’ignorance de celui qui les profère?
Comment comprendre encore que des cadres supérieurs sortant des meilleures écoles, vivant d’ailleurs en huis clos (le fameux ghetto Auteuil Neuilly Passy qui existe toujours et de plus en plus), censément intelligents ou se prétendant tels, ayant lu, en arrivent eux aussi à vous proférer des absurdités comme leur désir “que l’influence de l’Eglise cesse” (ces gens vivent à Versailles ou Paris VIII où les boy scouts en unif impeccable pullulent encore le dimanche, mais ne savent rien de la situation réelle de l’Eglise dans le Nord, le Pas de Calais, la Picardie, par exemple: RIEN est le mot. Je vais jusqu’à dire qu’ils ne vous croient pas quand vous leur expliquez ce qu’il en est exactement de la soi-disant “influence de l’Eglise”…), “que les églises s’ouvrent enfin à d’autres cultes”, “que les Musulmans soient respectés”, “que le multiculturalisme devienne une réalité” (le tout en vivant en réseau fermé, bien blanc et bien écolo et totalement vertueux bien sûr, c’est pourquoi ils peuvent faire de la morale sur les ploucs de Picardie qui votent FN et n'”aiment pas les Musulmans”).
La question est là. Comme elle consiste à se demander pourquoi, dans l’enseignement catholique, les mots “religion”, “catéchisme”, “savoir”, “intelligence”, ou “transmission” font pousser des boutons aux gens face à qui vous les prononcez inconsidérément. J’irai même encore plus loin: estimer qu’il est dommage que de jeunes filles soient coincées en filières STSS alors qu’elles sont loin d’être bêtes, mais qu’il faut remplir les filières, mais qu’il faut “ne pas avoir de mépris pour ces filières” (vous n’en avez aucun, vous estimez simplement que quand miss future changeuse de couches en crèche municipale aura 40 ans, elle sera peut-être contente d’avoir un bagage culturel et intellectuel suffisant pour avoir une évolution de carrière, et que cela est mieux de l’élever que de la laisser végéter dans un sous-univers culturel fait de télé et de films pourris)… vous vous rendez compte qu’en fait ce n’est pas vous qui avez du mépris mais tous ces soi-disant “éducateurs” qui vous assènent que ces jeunes ne sont de toute façon pas capables de lire ou comprendre une seule page de Zola (jusqu’à ce que vous réalisiez au fil des discussions que ces éducateurs eux-mêmes n’ouvrent jamais un livre et ne savent en général même pas comprendre une ligne d’un livre plus compliqué que Higgins Clark, et je n’exagère pas du tout).
Pour conclure ces diverses remarques, diverses en apparence seulement, je dirais que l’islam sous-évolué tel que nous le connaissons, le “pratiquons” à travers ces attentats, a partie liée avec la fantastique augmentation de la bêtise ou si l’on veut l’incroyable recul de l’intelligence perceptible partout.
Aliénor
Non Alpin, ce n’est pas une religion mais l’antichrist où Jésus n’est pour eux qu’un avatar. Il nous avait prévenu “vous serez persécutés à cause de mon nom”.
San Juan
L’Islam n’étant pas de Dieu mais de Satan, il sera extirpé des terres chrétiennes qu’il pollue de son venin démoniaque.
lève-toi
Pourtant l’islam a des valeurs, voir Rachid et sciences dans l’islam.
Le Forez
Bonjour Ode , il y a une convergence d intérêts entre l islam dont on connait leur but , qui est d islamiser le monde , c est à dire le soumettre à Satan -l islam étant un des nombreux avatars du diable – et le libéralisme écolo bobo qui est de rejeter les contraintes morales chrétiennes ( je ne parle même pas des dogmes , du culte ou catéchisme, nous n en sommes , hêlas, plus là bien que cela fasse parti du package à rejeter ). En effet cette idéologie bobo , un de ces avatars sataniques, est le sang de la république ,qui circule dans ses entrailles et rejette toute greffe chrétienne , peut s allier quite à se dédire , se renier, ignorer ces propres combats idéologiques comme le féminisme , l égalité homme-femme , le respect bla-bla-bla , les droits de l homme et j en passe et s allier, dis-je avec un ennemi offensif du christianisme , c est à se demander si la rep croit encore à ses combats , plutôt des prétextes qu elle oublie vite pour dérouler le tapis rouge à l islam. Nous aurait-on menti depuis deux siècles ? On nous a fait miroiter un bonheur republicain en CDD qui devient volatile et disparaît pour laisser libre cours à des ennemis offensifs du Christianisme. Mais alors qui détient le vrai pouvoir ? Certainement pas Macron et ses dépités, le petit doigt sur la couture dont l idéologie n apparaît plus que comme un prétexte qu on choisit d ignorer ostensiblement dès lors que l islam combattant peut les débarrasser de l Église . Comme le rappelle certains rabbins , l islam n est que leur bras armé pour se venger de ” tout ce qu a fait contre nous , la religion chretienne.” .
En conclusion, nous devons résister , à l aide de Dieu , contre différents fronts opposés par leurs moyens idéologiques mais unis contre nous .et vous savez quoi ? Nous gagnerons par l aide de Dieu et de Sa Tres Sainte Mère. Les temps vont s accomplir, nous souffrirons , peut au-delà du supportable mais NSJC aura quand même le dernier mot et c est bien là, le principal.