À l’hôpital public de l’Esprit-Saint, à Zagreb, les femmes croates ne trouveront aucun gynécologue pour pratiquer un avortement. Ce constat est similaire dans 4 autres hôpitaux publics sur les 27 que compte la Croatie. Dans le pays où la légalisation de l’avortement date de l’ère yougoslave, 6 gynécologues exerçant dans le public sur 10 refusent de pratiquer des avortements en s’appuyant sur l’objection de conscience accordée en 2003.
Cette pénurie de médecins s’accompagne d’un activisme pro-vie de militants soutenus par l’Église. Depuis 2004, ils organisent des prières devant les hôpitaux et les cliniques où sont pratiqués les avortements, et des Marches pour la vie. Les pro-vie sont également présents sur Internet. Une Croate qui cherche sur Google une adresse où avorter trouvera comme premier lien un site anti-avortement, avec une vidéo d’une opération, ainsi que la description d’effets secondaires.
En conséquence, le nombre d’avortements a chuté dans le pays de 25 000 en 1993 à 2 416 en 2017, selon les statistiques du gouvernement croate. Ce dernier a annoncé préparer une nouvelle loi. Le ministre de la Santé, Milan Kujundzic, veut un texte conduisant à « moins d’avortements et plus de nouveau-nés ».
Gaudete
Mais nos dirigeants LR compris sont des imbéciles, il n’y a pas d’autres mots et des nazillons de la pire espèce, car on ne voit tuer les enfants dans le sein de leur mère que chez les nazis de gauche (communistes) et nationaux socialistes, c’est là que micron devrait réviser son histoire
Il est quand même normal qu’il n’y ait pas d’avortements dans un hôpital qui a pour nom Esprit Saint, malheureusement en France il n’y a pas bcp de ces hôpitaux!