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Europe : politique

Ciel, les décisions de l’Union européenne ne se prendraient pas dans la plus parfaite transparence!

Ciel, les décisions de l’Union européenne ne se prendraient pas dans la plus parfaite transparence!

Si nous ne connaissions pas “L’Express”, nous pourrions jurer que l’article intitulé: “Union européenne: le “Coreper”, ce comité très sélect où se négocient tous les compromis” a été rédigé par des “complotistes” “anti-européens”. Le Coreper, c’est le comité des représentants permanents des pays membres à Bruxelles –  c’est-à-dire des ambassadeurs, censés défendre la politique de leurs pays respectifs. Sauf qu’ici les “ambassadeurs” sont, en réalité, des législateurs – qui font la politique à Bruxelles, mais aussi, par ricochet, dans leur propre pays! Et le très progressiste hebdomadaire a écrit sur ce comité un article qui vaut le détour. En voici quelques extraits:

“Ce système d’ambassadeurs qui légifèrent n’a pas d’équivalent ailleurs”, pointe un observateur qui assiste à leurs délibérations. Mieux, “80% des décisions que l’on dit adoptées par le Conseil des ministres européen ont été en réalité négociées et décidées au préalable par le Coreper”, abonde Marianne Dony, professeur honoraire de droit européen à l’Université libre de Bruxelles. Au minimum, ces ambassadeurs se réunissent une fois par semaine, souvent beaucoup plus.

 

Preuve de leur importance, c’est aux ambassadeurs que les 27 dirigeants ont confié en avril dernier la finalisation de l’Union des marchés de capitaux, un sujet crucial pour les capacités d’investissements en Europe, car les spécialistes des finances n’aboutissaient pas.

C’est sans doute ce que l’on appelle la “démocratie européenne”!

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4 commentaires

  1. Autrement dit : tout le pouvoir dans l’UE appartient aux États qui légifèrent en donnant des ordres à leurs ambassadeurs. La Commission est un simple secrétariat.

    Macron et Sholz sont responsables de la politique de l’UE, pas Von der Leyen

  2. Nos pays, nos familles, nos maisons, nos traditions sont des obstacles à l’ignoble boulimie maladive de la finance internationale…

    Je connais bien un moyen de mettre fin aux agissements de la “pieuvre”, malheureusement il ne cadre pas avec les us et coutumes civilisés !

  3. La règle du “c’est-pas-moi-c’est-l’autre” !

  4. Nous devons donc nous attendre à d’autres scandales du type Pfizergate (qui est en train d’être jugé par la justice belge). Porte ouverte à la généralisation de la corruption à Bruxelles.

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