Lu dans La Croix:
Les cinq dossiers tranchés présentaient un point commun : à chaque fois, les collectivités territoriales dont les décisions étaient contestées devant le Conseil d’État avaient soutenu financièrement un projet intéressant, plus ou moins directement, un culte. La question était donc de savoir si, de ce fait, elles avaient violé la loi de 1905. […]
Sans remettre en cause le principe de la loi de séparation de l’Église et de l’État, le Conseil d’État, par ces décisions, autorise donc les collectivités territoriales à financer des projets en rapport avec des édifices cultuels dès lors « que ces décisions répondent à un intérêt public local, qu’elles respectent le principe de neutralité à l’égard des cultes » et qu’elles « excluent toute aide à un culte ».
Bon signe: les laïcistes sont mécontents.
Mauvais signe: dans trois des cinq dossiers, le culte concerné était l'Islam.