Bernard Zeller évoque sur son blog le livre de Monseigneur Perrier sur « Trois hommes de paix » et sous-titré : « Robert Schuman, Edmond Michelet, Franz Stock ».
"Tous trois font l’objet à Rome d’une procédure de béatification. Quel rapport entre cette commémoration et cette publication ? Edmond Michelet. Au conseil des ministres, lors du tour de table du 7 juin 1967, il exprime son désaccord quant à l’opportunité d’une telle loi, contraire à l’enseignement de l’Eglise. De Gaulle ayant décidé qu’il fallait la faire voter, Michelet ne proteste pas, ne démissionne pas, alors même que les associations familiales catholiques lui font part de leurs extrêmes réserves. La loi est votée et promulguée fin décembre 1967. Jacques Perrier ne rapporte rien de cet épisode significatif. Il mentionne seulement qu’Edmond Michelet signe en 1968 une motion publique d’obéissance et de confiance à Paul VI après la publication de l’encyclique Humanae Vitae. A la lecture de son livre, le lecteur a la conviction que le ministre a été fidèle à l’enseignement de l’Eglise et au souverain pontife. Le livre de Jacques Perrier sert-il la vérité ?"