Le mouvement de protestation ne faiblit pas. En ce samedi 14 août, veille de l’Assomption de la Sainte Vierge, les manifestants pour la liberté de la liturgie tridentine se sont retrouvés de 12 à 13 heures, plus de 25 , avenue du Président Wilson à Paris, sous les fenêtres de la nonciature apostolique en France.
Ils échangeaient des informations remontant de la base catholique : la volonté d’interdire à terme la messe traditionnelle « ne passe pas » dans l’opinion catholique, même parmi ceux qui ne pratiquent pas selon la liturgie ancienne. Cette mesure dictatoriale contre la liberté, par ailleurs constamment affichée, de laisser s’exprimer les diversités du peuple de Dieu, leur paraît incompréhensible
Certains manifestants, très attachés au pape Benoît XVI, répétaient les paroles de Daniel Ange : ce texte du pape est « un coup de poignard dans le dos, ou plutôt en plein cœur, de notre cher Benoit XVI ». Un autre commentait en citant les paroles du cardinal Siri : « Ce qu’un pape fait, un autre pape peut le défaire » : si François défait ce que Benoît a fait, Pie pourra restaurer ce que François a défait.
Les manifestants ont décidé de renouveler leur protestation chaque samedi à la même heure et au même lieur. Le prochain rendez-vous est donc fixé au 21 aout à 12 h devant le 14 bis avenu du Président Wilson, à Paris.