Le dernier scandale de corruption politique tourne au vinaigre, Villepin et Chirac sont désormais mis en cause dans cette affaire de manipulation visant notamment Nicolas Sarkozy. Selon Le Monde, le général Philippe Rondot, ancien conseiller du ministère de la défense pour les questions de renseignement, a affirmé aux juges qu’il avait été chargé dès janvier 2004 par Villepin et sur "instructions" de Chirac d’une enquête sur les soupçons de corruption pesant sur Sarkozy.
L’accusation est tellement grave que l’Elysée s’est fendu d’un communiqué dans lequel Chirac "dément catégoriquement avoir demandé la moindre enquête visant des personnalités politiques dont le nom a pu être mentionné". Villepin s’est dit "choqué par certains amalgames qui sont faits et la mise en cause de l’Etat".
Le général Rondot a affirmé devant les juges Jean-Marie d’Huy et Henri Pons, chargés de l’affaire Clearstream, avoir évoqué un listing contenant des noms d’hommes politiques qui auraient détenu des comptes occultes à l’étranger via la société luxembourgeoise Clearstream, en novembre 2003 lors d’un entretien avec le directeur de cabinet du ministre de la Défense Alliot-Marie, Philippe Marland. Ce listing, qui accusait notamment Strauss-Kahn, Chevènement, Madelin et Sarkozy, s’est révélé faux. Selon le général Rondot, Marland lui a alors donné pour instructions de limiter son enquête aux seuls hauts fonctionnaires des services de renseignement et membres des milieux industriels sensibles cités, à l’exclusion de tout homme politique.
Le général dit avoir été "convoqué" ensuite par Villepin, alors ministre des Affaires étrangères, le 9 janvier 2004, en présence de Jean-Louis Gergorin, haut dirigeant du groupe EADS, qui a sorti un listing. Villepin lui aurait alors demandé de s’intéresser aux hommes politiques cités. Ce témoignage contredit directement les affirmations de Dominique de Villepin. Le général Rondot affirme que dès ce jour-là "le nom de M. Sarkozy a été évoqué".
Villepin nie.
Martes in Deo
mensonges, vérité?
J’attends la suite avec impatience…
raymond césar
A l’heure où le bateau coule je trouve salvateur de voir le capitaine, l’équipage et les passagers s’inquiéter de ces problèmes ESSENTIELS!!!
Chômage, éducation, sécurité et respect de la vie…peuvent attendre. Nous pourrons certainement aborder tous ces sujets secondaires à 20 000 lieues sous les mers.