En marge du forum de Davos a eu lieu une intéressante rencontre entre Ulrich Schluer (UDC – instigateur du refus des minarets en Suisse) et Mohammed Khatami (ancien président iranien, et actuel président de la Fondation pour le dialogue entre civilisations). Eric Schluer a abordé les problèmes posés par l’Etat dans l’Etat (la loi islamique confrontée aux lois nationales) et a déclaré :
"Il s’agit de conflits lourds, qui doivent être réglés sans attendre. A Londres, à Paris, à Berlin, il est déjà trop tard"
Devant son refus des minarets, "symbole des lieux où les imams font progresser leur propagande", la présidente de la société islamique américaine, Ingrid Mattson a dit :
"si l’on décrète qu’un minaret n’est pas nécessaire à la pratique de la foi musulmane, pourquoi ne pas interdire les clochers, qui ne sont pas davantage indispensables à la pratique de la foi chrétienne?"
A Andreas Kley, professeur de droit à l’Université de Zurich, qui rappelle que le texte interdisant les minarets est en contradiction avec le droit international, Ulrich Schluer oppose le droit du peuple à disposer souverainement.
Serval
Cette approche matérielle du dialogue inter religions stigmatise les ambitions des uns et des autres.
En terre d’Europe, la défense des clochers est essentiellement “défensive”, excusez cette lapalissade. Nous travaillons à la sauvegarde de notre patrimoine cultuel et culturel, ainsi qu’à l’Evangélisation. Quant aux nouvelles édifications, elles ne comportent généralement pas de clocher…
A contrario, les requêtes déposées par la communauté musulmane sont d’un type offensif. En imposant un minaret, ils imposent leur croyance et leur présence “pacifiquement”, inspirés par tel verset, telles sourates, avant d’en arriver à la voie armée.
Malheureusement pour nous, en France, l’Etat n’est pas de notre côté. Les destructions de “vieux clochers” se multiplient, et les tentatives de cession de terrains pour un euro symbolique (quel symbole!!) en vue d’ériger un minaret sont au même coefficient.
Olivier
Il faut rappeler que les mosquées ne sont pas indispensables à la foi musulmane: les muslims peuvent prier 5 fois par jour sans mosquée.
En revanche, les catholiques ne peuvent se sauver sans obtenir les sacrements, notamment de pénitence, ni sans la communion. L’église, son autel et ses prêtres leur sont donc indipsensables au salut de leur âmes.
Par ailleurs, les minarets ne sont que des symbôles extérieurs de la foi musulmane, les “baionettes” du Turc Erdogan. La marque de leur puissance sur les peuples dhimmis en quelques sortes…
Pois Chiche
Certains Japonais se sont “sauvés” pendant 4 siècles sans prêtres.
Je suis d’accord pour le reste.
Bernard
cette question n’aurait pas un retentissement inquiétant si le poids démographique sous entendu n’etait pas le clef de tout raisonnement: avec la guerre des berceaux que l’Occident est en train de perdre (et ce pour au moins trois raisons: l’avortement de masse, l’immigration de masse, le sahara intellectuel qui nous remet entre les mains d’un Attali comme Alpha et Omega de tout “progrès”)la France sera musulmane dans moins de deux générations : au début du 20 siècle,le Kosovo etait a 85% chrétien à la fin du meme siècle, à 85% musulman