Le ministre du Logement Emmanuelle Wargon a dénigré les maisons individuelles.
Les maisons individuelles, « ce rêve construit pour les Français dans les années 1970 », « ce modèle d’urbanisation qui dépend de la voiture pour les relier », sont un « non-sens écologique, économique et social ». « Le modèle du pavillon avec jardin n’est pas soutenable et nous mène à une impasse ».
Le pôle Habitat de la Fédération française du bâtiment (FFB) a « déploré la stigmatisation persistante de l’habitat individuel, à contresens des aspirations des Français », tandis que la Fédération des constructeurs de maisons individuelles s’est dite « révoltée contre de tels propos tenus par une élite parisienne dite écologique et pourtant très loin des territoires, des habitants et de leurs préoccupations ».
Dans un communiqué vendredi soir, le ministère de la Transition écologique affirme qu’
« Emmanuelle Wargon l’a dit très clairement : il n’est pas question d’en finir avec la maison individuelle. Elle regrette la caricature faite de ses propos, qui ne reflète pas la teneur de son discours prononcé ». « Oui, de nombreux Français rêvent de la maison individuelle, car c’est une promesse de confort, d’espace et de tranquillité. Personne ne veut les en empêcher ni les en dissuader. Ils sont aussi en demande de services de proximité. Pourtant, les lotissements en périphérie des villes ne permettent pas toujours d’accéder à ces services et contribuent à un sentiment d’exclusion. Il faut donc repenser nos modèles d’urbanisme ».
Emmanuelle Wargon possède une maison de 150 m² à Saint-Mandé, dans le Val-de-Marne, selon sa déclaration de patrimoine.