Rachid Arhab et Françoise Laborde, deux sages du CSA, n'ont pas démissionné de France Télévisions et possèdent toujours un contrat de travail avec l'entreprise publique. Une situation discutable compte tenu de l'indépendance qui doit prévaloir parmi les membres au sein de l'instance de régulation. Pour effectuer leur mandat, ces deux anciens journalistes ont demandé à bénéficier de la "mise en disponibilité", prévue dans la convention collective de l'audiovisuel public. Si bien qu'à la fin de leur mandat ils pourront négocier leurs indemnités de départ avec France Télévisions ou bien demander à retrouver leur emploi ou un poste équivalent.
La direction du CSA estime que le "détachement", qui suspend le contrat de travail, est une condition suffisante au regard des règles d'indépendance. Hervé Bourges, ancien président du CSA, n'est pas de cet avis :
"En principe, tout lien avec une entreprise audiovisuelle doit être coupé".
Janine Langlois-Glandier, une ancienne conseillère, avait dû, sous la présidence de Dominique Baudis, démissionner de son poste lorsqu'on s'est aperçu qu'elle possédait des actions Vivendi (propriétaire de Canal +). Si posséder quelques actions Vivendi est répréhensible, que dire d'un contrat de travail donnant lieu à une transaction à venir ?
Le CSA est doté d'un code de déontologie :
"lorsqu'un membre du Conseil estime en conscience que ses activités professionnelles passées ou ses relations actuelles peuvent mettre en doute son impartialité, il ne participe ni au débat ni au vote."
Surtout, les membres du CSA sont soumis à une longue liste d'incompatibilités professionnelles (audiovisuel, cinéma, édition, presse, publicité, télécommunication). Alors, collusion ?
VD
Comme d’hab ! Toujours les mêmes magouilleurs dans leur mare politico-médiatique.
Greg
Rôôôôh !
Comme on est mauvais Lang sur ce salon!
C’est pour profiter du professionnalisme de tous que l’on répartit ses talents sur tous les rouages du pouvoir!
Et les salaires de ces malheureux sont si bas et le travail si dur qu’il faut bien compenser, voyons!
Et puis de toute façon 96% des journalistes votent gôche ou extrême-gôche, dixit “Marianne” alors qu’est ce que cela change au fond?
Quel mauvais procès!
:-))