Sur le site de Liberté Politique, Thierry Boutet tire un certain nombre d’enseignements du succès du mouvement pro-vie américain :
Trois conditions ont permis de susciter ce courant puissant en faveur du respect de la vie :
1/ L’engagement résolu de quelques évêques. […] L’initiative est venue, en fait, de quelques évêques entraînés par le cardinal O’Connor et d’une minorité de prêtres et de laïcs résolus. Ce sont eux qui ont donné l’impulsion initiale et le plan pastoral qu’ils ont fait adopté par la conférence épiscopale a porté ses fruits.
2/ Une approche globale, positive et pluridisciplinaire du problème. Le plan pastoral de l’Église des États-Unis n’est pas tant un plan de lutte contre l’avortement qu’un vaste programme de promotion du respect de la vie. […]
3/ Une organisation structurée et la volonté sans faille d’être unie. À la différence de la France où les milieux pro-vie ont souvent été divisés, les Américains ont toujours su, dans les moments importants, laisser leurs différences aux vestiaires. Protestants et catholiques se sont ainsi retrouvés au coude à coude pour faire avancer la cause de la culture de vie.
Le mouvement pro-vie américain ne tombe en particulier pas dans le piège consistant à opposer les différentes formes du combat pro-vie. Mais sur le même site, Tugdual Derville, de l’Alliance pour les Droits de la Vie, tombe précisément dans ce piège : présentant un cycle de conférences mensuelles intitulé "Université de la Vie", il ne peut s’empêcher de lancer des piques aux mouvements qu’il estime engagés dans une "dynamique exclusivement contestatrice".
Bravo, M. Derville, pour ce projet, mais halte au feu ! Vous n’avez pas besoin de dénigrer d’autres composantes du mouvement pro-vie pour que ces conférences rencontrent le succès qu’on leur souhaite.
RAOULT-MERCIER
Merci pour votre remarque très juste sur la tendance française associative à considérer ses stratégies et ses champs d’action comme exclusifs alors même que la Victoire pro-vie ne saurait s’acquérir sans unité et le combat être exempt de tout dénigrementdes associations qui agissent différemment mais, oserais-je l’espérer, vers une même fin: l’abolition de cette loi de 1975 à l’origine du véritable génocide qu’est l’avortement.
Pascal
De quelles piques parlez vous???