C’est un scandale dont les médias dominant se passeraient bien :
“Début décembre, le journaliste du Der Spiegel Claas Relotius, 33 ans, recevait un nouveau prix du Reporter de l’année pour un sujet, publié en juin, sur de jeunes Syriens qui seraient à l’origine de la guerre civile qui a éclaté en 2011. Le 16 décembre, celui qui avait reçu en 2014 le prix CNN du journaliste de l’année a remis sa démission de l’hebdomadaire, un des titres de référence en Allemagne.
Confronté aux accusations d’un collègue avec qui il a travaillé pour un sujet à la frontière du Mexique et des Etats-Unis, diffusé en novembre, il a finalement admis avoir inventé des citations et des scènes auxquelles il n’a en fait jamais assisté. Il se servait notamment de vidéos piochées sur Youtube ou Facebook pour décrire des lieux.
Au total, au moins 14 articles auraient été bidonnés. Parmi eux, un article remarqué sur un Yéménite qui a passé 14 ans sans raison à Guantanamo, au point de devenir fou et de ne pas vouloir quitter la base américaine au moment de sa libération (…)
Un autre de ses papiers remarqués avait été publié en 2017 après l’élection de Donald Trump : Claas Relotius s’était rendu dans une petite ville américaine du Minnesota, Fergus Falls, pour y décrire le climat politique et social. Il avait inventé une pancarte hostile aux Mexicains à l’entrée de la ville et raconté à tort que les écoliers dessinaient spontanément le nouveau président.
Début 2018, il avait écrit sur cinq pages le portrait, qui s’est avéré totalement imaginaire, d’une Américaine partisane de la peine de mort qui, selon lui, assistait aux exécutions des condamnés (…)”
philippe paternot
ces “journaleux” et autres experts en tout sauf en réalité visible, qui reprennent en boucle la bonne parole gouvernementale, on en a plein les plateaux télé . je ne pense pas à ceux des journaux que plus personne n’achète