Lu ici :
""Je suis désolé mais vous n'êtes pas sur la liste des personnes accréditées pour aller saluer Sa Sainteté." Inflexible, le responsable des cérémonies a bloqué le trio qui, avec les présidents, les chefs de gouvernement et les têtes couronnées, s'avançait vers la basilique Saint-Pierre, dans une salle où les attendaient Benoît XVI. José Manuel Barroso, son épouse Margarida et Antonio Tajani, un de ses adjoints à Bruxelles, en sont restés estomaqués. Il leur paraissait évident que le président de la Commission de l'UE et sa délégation iraient chez le pape. En fait, ce n'était pas vraiment le cas. Ainsi, dans ce jour spécial du 1er mai, le chef de gouvernement européen s'est vu relégué dans l'anonymat. […]
Déjà, il n'avait pas apprécié les sièges réservés sur la place aux dirigeants de l'UE: pas d'abri (ndt: de toit), 3 heures à cuire sous le soleil avec le Président du Parlement, Jerzy Buzek, le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, aux côtés de délégations moins importantes. Et ce traitement humiliant, comme si c'était une "cachette", a laissé sa marque. Pendant quelques heures, le dirigeant de la Commission a même examiné la possibilité d'émettre une déclaration de protestation contre le traitement reçu."