Après les analyses remarquables de Sylvain Durain et de Guy Boulianne sur les évènements toulousains des 26 et 27 octobre, nous vous proposons une solution.
La mise en lumière de ces malheurs met en évidence de façon on ne peut plus manifeste l’infestation diabolique de notre société : désormais, elle n’est plus cachée ! ‘‘Que ceux qui ont des yeux voient ! et que ceux qui ont des oreilles entendent !’’[1]
Les meilleures solutions viennent de notre passé (« la civilisation n’est plus à inventer ni la cité nouvelle à bâtir dans les nuées… »). En voici quelques-unes, tirées du www.RoyaumeDeMarie.fr à Toulouse :
- Dans de nombreuses villes de France, de véritables[2] monstres ont été enchaînés par la puissance de Dieu: à Tarascon avec la Tarasque chassée par Ste Marthe, à Metz avec le Graoully chassé par St Clément, à Paris avec le serpent chassé par St Marcel, à Poitiers avec la Grand’Goule chassée par Ste Radegonde, à Rouen avec la Gargouille chassée par St Romain, à l’Île d’Yeu avec l’énorme serpent chassé par St Amand, à Caylus (Rouergue) avec le monstre terrassé par le chevalier de Lagardelle après avoir demandé son aide à Notre-Dame de Livron, et tous les Saints Saurochtones de France et de Navarre… toujours avec l’assistance de Notre-Dame : c’est notre Mère qui écrase la tête du démon, Ipsa conteret !
- Si l’emblème païen du veau d’or a été mis à l’honneur dans cette mascarade comme dans celle des jeux olympiques, faisons appel à St Sernin[3], martyrisé en étant attaché derrière un taureau enragé: Mata-biau signifie la mort du taureau comme Mata-more signifie la mort des sarrasins grâce à l’intervention de St Jacques à la bataille du Clavijo en 844, au début de la Reconquista.
- Face aux hordes d’Attila (…et des destructeurs en tous genres littéralement possédés du démon), quelle est l’arme dont St Exupère va se munir? Il sort de Toulouse avec la Foi qui l’habite, son goupillon et de l’eau bénite ! Et la ville est épargnée : les barbares s’en vont ailleurs.
- « Ce fut à Toulouse, en 1208, que St Dominique institua le Rosaire et commença à le prêcher. Les succès de la prédication du Rosaire furent si rapides qu’ils surpassèrent toutes les espérances et étonnèrent Rome elle-même »[4]. « Qui pourrait raconter les victoires que Simon, comte de Montfort, a remportées sur les Albigeois sous la protection de Notre-Dame du Rosaire ? Elles sont si fameuses que le monde n’en a jamais vu de pareilles ! »[5] À Muret (1213), comme à Lépante (1571), à La Rochelle (1628), à Belgrade (1717) et dans tant d’autres occasions, ce sont des rois, des princes et des armées toutes entières qui prient le rosaire avec ardeur entre les combats et qui invoquent la Vierge au plus fort de l’action jusqu’à l’obtention de la victoire. 800 ans après, qui peut dénombrer les victoires de cette arme si puissante née à Toulouse ?!
- En 1323, sept troubadours ont mis la ville de Toulouse sous la protection de la Vierge Clémente en fondant l’Académie des Jeux Floraux autour de concours de poèmes en son honneur ! (et non pas autour d’une certaine muse totalement imaginaire[6], émanation de la Renaissance du paganisme, culte de l’homme e tutti quanti[7] …vertement tancés au XVIIIème s. par St Louis-Marie Grignon de Montfort).
- Face au déchaînement huguenot qui était tout aussi diabolique que les gesticulations actuelles :
- C’est vers la Vierge miraculeuse Notre-Dame du Rempart (dite aussi -D. du Taur) qui a assuré la victoire du 17 mai 1562 en évitant à ‘‘Toulouse la Sainte’’ de subir les razzias huguenotes !
- C’est suite à cette victoire, que la ‘‘Procession des Corps Saints’’ (dite aussi ‘‘procession de la délivrance’’) fut ordonnée en action de grâces par le Parlement de Toulouse le 25 mai 1562 et encouragée par le pape Pie IV en 1564 : il s’agit d’une procession solennelle des plus belles reliques de Toulouse, partant de la basilique St Sernin. L’une de ces reliques les plus importantes est la tête et le bras droit de St Georges, rapportés de Lydda (en Terre Sainte) par Guillaume IV Taillefer, VIIIème comte de Toulouse. Or, St Georges, LE saint patron des militaires, doit sa très grande notoriété au fait d’avoir terrassé un dragon auquel une jeune fille était offerte en sacrifice rituel au IIIème !
- C’est le Père Ange de Joyeuse, moine capucin[8] et Maréchal de France qui s’illustra en 1592 dans la protection de Toulouse contre le même fléau et apaisa les tensions religieuses… jusqu’à l’abjuration d’Henri IV à la Basilique Saint Denis, le 25 juillet 1593. Avec toute la Maison de Joyeuse, il était très dévot envers la Vierge miraculeuse Notre-Dame de Paix (aujourd’hui à Picpus), statue dont il fit don à son ordre. Ce n’est pas pour rien si la Révolution dite française a soigneusement rasé et ainsi effacé le souvenir de son couvent toulousain, rue des Puits-Creusés… remis en lumière sur la carte du RoyaumeDeMarie.fr !
- Suivons l’exemple contre-révolutionnaire récent du Père Marie-Antoine de Lavaur, dit Le Saint de Toulouse, restaurateur des capucins de Toulouse en 1861[9] et grand apôtre des sanctuaires marials du sud-ouest. Il accueillit ainsi les pèlerins de Toulouse à Lourdes en 1869 : « Aucune ville autant que Toulouse n’a le droit de se glorifier d’être la ville de Marie: n’est-ce pas à Toulouse que Marie est venue faire auprès de saint Dominique, ce qu’elle est venue faire ici auprès de Bernadette, lui portant le saint Rosaire, et, avec le saint Rosaire, lui portant le salut ? »[10].
N’est-ce pas un bel aperçu d’exemples mis en évidence sur la carte du www.RoyaumeDeMarie.fr à Toulouse ? Il y a de nombreuses traditions aussi riches dans les autres villes de France : c’est en se penchant sur l’histoire des Vierges miraculeuse de nos régions qu’on les redécouvre[11]…
Comment mettre à profit ces exemples historiques ? À très vite pour la suite !
Laus Deo et Mariae !
‘‘Objection votre honneur’’ : tout ceci n’est que du temps passé, voire même du temps perdu à se remémorer… et votre reconstitution des époques chrétiennes n’est rien de plus que vir-tu-el-le !
- Pas si virtuelle que ça : le plus grand nombre de ces pierres sont encore là, des « pierres qui crieront» (Luc XIX, 40) si leur témoignage de foi n’est pas entendu !
- Cette présentation assistée des outils informatiques n’est-elle pas LE prérequis à la résurrection de la France? Comme le projet d’un ingénieur ou d’un architecte est d’abord immatériel (dans l’intelligence, en l’occurrence par l’histoire de France)… avant de se matérialiser !
- Chapelet aidant, les secours de la grâce nous sont promis avec bien plus de certitude que toutes les sciences les plus certaines que nous connaissons : Deus vult ! Non pas que nous partions délivrer la Terre Sainte, mais Dieu veut que nous partions à la reconquête de notre pays… à commencer par nos âmes ! Commençons d’abord avec les images et les livres de notre si bel héritage mis à disposition sur la carte du RoyaumeDeMarie.fr pour nourrir notre intelligence, notre imagination… et notre méditation du chapelet !
- Pour les « jeunes branchés » : vous pouvez qualifier la carte du RoyaumeDeMarie.fr de ‘‘réalité augmentée’’ (comme jamais) …par la richesse chrétienne de nos aïeux, spécialement autour de chez nous !
Pour en savoir plus : cliquez sur les liens de cet article, il s’y cache quelques explications et trésors inédits que vous ne regretterez pas ! Parmi ceux-ci, les liens Yandex sont un échantillon de la richesse incroyable léguée par nos aïeux, mise à disposition, classée et ordonnée spécialement pour nos familles sur le www.RoyaumeDeMarie.fr pour inspirer quelques apôtres !
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[1] Non-seulement à Toulouse, mais à Nantes en 2015, Calais en 2016 et 2019 ; Halloween depuis 1992 partout en France ; le Hellfest depuis 2006 à Clisson, les profanations et saccages des églises de plus en plus fréquents dont l’incendie de Notre-Dame de Paris en 2019, etc…, les Jeux olympiques (Londres en 2012, Paris en 2024), l’inauguration du tunnel du St Gothard en 2016, le féminisme luciférien, le trafic d’enfants, les réseaux pédocriminels, etc… !
[2] St Georges Martyr, patron des guerriers, DARCHE 1866, p. 89 ; 21 dragons tués par des saints, p. 150.
[3] St Saturnin ou Sernin était un disciple de St Jean-Baptiste avant d’être témoin du baptême de Notre-Seigneur. Il devint ainsi l’un de ses 72 disciples et fut plus tard envoyé par St Pierre comme premier évêque de Toulouse (Bollandistes).
[4] Catéchisme de persévérance, Mgr Gaume, T8 1889, p. 176.
[5] Le Secret admirable du Très Saint Rosaire, St Louis-Marie Grignon de Montfort.
[6] Clémence Isaure.
[7] « Vous serez comme des dieux », Gen. 3, 5.
[8] Capucins admirablement illustrés par leurs martyrs lors de la révolution protestante.
[9] Couvent sous le patronage de St Louis d’Anjou, franciscain, petit-neveu de saint Louis roi de France, évêque de Toulouse à 23 ans ; aujourd’hui couvent des Carmes (33 av. Jean Rieux) où l’on peut vénérer sa sépulture.
[10] Vie du Père Marie-Antoine, Beaulieu, 1908, p. 216.
[11] …et qu’on les ajoute sur la carte du Royaume de Marie. Contributions : [email protected].