Dimanche François Hollande a annoncé que l’État devait faire 10 milliards d’économies. Sur quels postes, on ne sait pas. Agnès Verdier-Molinié, de l’Ifrap, propose :
"En mars, la Fondation Ifrap a publié : Cent jours pour réformer la France,
où l’on a chiffré toutes les économies réalisables. On peut bien sûr
faire des économies au niveau de l’État, mais aussi des collectivités
locales et des dépenses sociales.
[…] On
peut réaliser de grosses économies dans les services publics qui se
modernisent. Par exemple je crois qu’on peut encore baisser le nombre de
personnel dans les services fiscaux. Ils seront de plus en plus
informatisés. À la Sécurité sociale on devrait
pouvoir faire baisser les effectifs. Il y a beaucoup de personnes qui
sont sur des postes qui n’ont pas vocation à être pérennisés. […] On
sent bien que les services publics ont du mal à rentrer dans une vraie
logique de modernisation. S’ils se modernisaient aussi vite que les
entreprises privées, il y aurait beaucoup de postes supprimés. Et
puis il y a la question des missions. L’État intervient déjà dans
l’aide extérieure, l’aide au développement, pourquoi les Régions
interviennent aussi pour plusieurs centaines de millions par an. On ne
peut pas avoir 9 milliards d’un côté au niveau de l’État et 230 millions
au niveau des régions. Ça n’a pas de sens.[…] L’Allemagne
démontre qu’on peut avoir des services publics de qualité sans pour
autant avoir un nombre de personnel public aussi élevé qu’en France. En
France, nous avons une vision du service public légitimiste. Tout ce
qui est fait par le public doit avoir un statut public. Il faut être
plus flexible et faire évoluer le statut de la fonction publique. Que
les personnels qui sont embauchés ne le soient plus sous statut à vie
comme c’est aujourd’hui. Dans les services publics allemands, il n’y a
que 1,6 million de fonctionnaires au statut public. […]En
France, on croit que si on a moins de monde dans le secteur public,
cela va faire chuter l’emploi. Il faut réussir, d’un côté à baisser la
dépense et de l’autre créer les conditions de la création d’emplois
marchands. Et c’est ce qu’on a oublié de faire depuis des années. On ne
sait pas créer les conditions pour que les entreprises se créent, se
financent, créent des emplois. Et crée la confiance."
gangan
On peut aussi arreter d’attaquer des pays Arabes non ?
lavandin
… en cessant de financer les 35 h (cout : 15 milliards) et en réduisant de façon drastique les subventions aux associations (cout : 30 milliards) , la pluspart ne subissant aucun controle …et en supprimant tous les machins qui ne servent à rien . C’est pourtant facile !
Julien
D’accord avec vous mais les “économies” sont déjà commencées, j’en donne un exemple malheureux :
Je vis dans l’appartement que j’avais acheté dans le XIeme dans un passage où se trouvait il-y-a trois ans un commissariat de quartier.Il a été fermé, les locaux revendus.Mais depuis, l’insécurité, les dégradations, le bruit la nuit ont augmenté et nous ne voyons pas pour autant de policiers, sauf ceux qui mettent des PV à tour de bras pendant la journée !
Papon
Une economie tres simple: repudier la dette.
Il y a trois mille ans les souverains mesopotamiens liberaient les esclaves pour dette; quelle regression extraordinaire nous vivons aujourd’hui: par des artifices fiscaux des peuples entiers se trouvent reduits en esclavage pour payer les dettes des autres…
Se trouvera-t-il un Solon qui aura le courage de repudier les dettes illegitimes ?