Mercredi, la veillée parisienne aura lieu place de la République, que les militants de Nuit debout n'ont pas encore tout à fait évacuée…
Axel Rokvam nie toute provocation. Il est persuadé que les deux mouvements peuvent s'entendre au moins sur un point, celui du travail – thème de la veillée de mercredi. Il explique :
"Ce que les gens de Nuit debout vont retrouver dans les interventions, c'est notamment l'idée que la dignité de la personne est plus importante que les mécanismes de la société et les structures de pouvoir."
Gaultier Bès précise :
"Il ne s'agit pas de converger avec Nuit debout". "Il ne faut pas espérer que les gens s'allient. Ce qui est intéressant, c'est que les Veilleurs s'intéressent à la question sociale de la précarité, et plus uniquement à une question sociétale [la famille]."
Si les veilleurs étaient mal reçus, "l'échec serait encore plus grand pour les gens de Nuit debout" estime Axel Rokvam :
"La violence risquerait de dévoiler la philosophie du mouvement."