L'idée de Joël Prieur dans Monde & Vie :
"La question que pose l’attentat de Bagdad avec une intensité cruciale est simple :comment réformer l’islam coranique ? Comment faire passer par pertes et profits les invectives menaçantes dont est chargée la sourate 9 par exemple? L’islam sunnite ne possède aucune hiérarchie, contrairement à l’islam chiite. Ce serait donc sans doute avec les hiérarques chiites – aussi apparemment paradoxal que cela puisse paraître – qu’il faudrait entamer un dialogue «en force et en vérité» sur l’interprétation de ces versets dits «colériques» qui d’après le décompte de Laurent Lagartempe forment quelque 10 % de la masse coranique. Mais je crois qu’aujourd’hui, alors que la lutte antichrétiens s’intensifie au Proche Orient, il faut faire plus qu’adopter des positions de principe. Il faut trouver des solutions. Pourquoi ne pas ressortir l’article 19 de la Déclaration des droits de la personne (1948) que sont censés approuver tous les pays appartenant à l’ONU: «Le droit à la liberté de religion implique la liberté de changer de religion ou de conviction». Faire signer cela à tous les dignitaires musulmans et traiter différemment ceux qui ont signé et ceux qui refusent de signer, cela serait sans doute un grand pas vers la vérité religieuse et sociale…"
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raphael charles
Et est-ce qu’on pourrait avoir une réponse à la question suivante :
qu’est-ce qui permet de discriminer islam et islamisme, selon des critères objectifs compréhensibles par n’importe qui ?
Il y a urgence si on en croit ce compte rendu d’une plaidoirie d’une procureure paru ce jour sur Le Fig!
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Le FN réutilise ses affiches interdites :
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/11/19/97001-20101119FILWWW00543-le-fn-reutilise-ses-affiches-interdites.php
A l’audience, la procureure avait stigmatisé “la violence” de l’affiche et le but de “susciter un sentiment de peur et de rejet dans l’électorat français”, tout en dénonçant “l’assimilation trompeuse entre islamisme et islam”. “Il est interdit en France par le gouvernement de lutter contre l’islamisme”, en a conclu Jean-Marie Le Pen sur son blog, “le parquet (étant) aux ordres du gouvernement”. Le jugement sera rendu le 2 décembre.
SD-Vintage
Les Mutazilites et autres Ibn Arabi s’y sont cassées les dents. Sinon, d’accord avec l’article.
Anard
C’est bien de rêver.Chaque fois qu’un pays musulman a signé en faveur des droits de l’homme,il y a toujours eu UN PETIT RAJOUT, précisant que les droits d’Allah sont supérieurs aux droits.La lâcheté de nos pays est incommensurable…
Cassianus
Ce ne sont pas les dignitaires musulmans qui doivent s’engager, mais les chefs d’états. Et pour que leur engagement soit tenu, il faudrait qu’ils aient à craindre de sérieux problèmes s’ils ne le tiennent pas. Mais c’est là que nous sommes dans une impasse. Car aucune nation démocratique ne consentira jamais à perdre de très lucratives relations commerciales pour permettre à quelques particuliers de choisir librement leur religion.
Fontey
«Le droit à la liberté de religion implique la liberté de changer de religion ou de conviction».
C’est exactement ce que dit Bernard Antony depuis des années et des années
Exupéry
Comment réformer l’Islam coranique … sans réformer le Coran ? Très difficile puisque, pour ses adeptes, il existe, en quelque sorte en deux exemplaires : l’un sur Terre (certes reproduit indéfiniment) et l’autre “au Ciel” au côté de Dieu intangible …
YannH
Etant donné que le coran est incréé car révélé, il est donc immuable. A ce titre, AUCUN musulman n’y touchera. Même par le biais d’une signature au bas de n’importe quel texte étranger au coran. La constitution, c’est la charia, point. Les musulmans n’ont que faire des textes de l’ONU. Ils sont là en attendant ……
Saintegeneviève
Il suffit de se souvenir de la lamentable reculade de M. Sarkosy en 2005 lorsqu’il avait proposé aux musulmans “modérés” (?) en France d’abandonner publiquement la condamnation à mort pour apostasie. Impossible, même en France, de remettre en cause cette plus élémentaire atteinte aux droits de l’homme. Et les officiels Français ont bien rapidement rangé dans leurs cartons cette proposition et continuent à accorder des “accomodements raisonnables” aux musulmans sans rien exiger en échange. Tant que nos hommes politiques seront des mous sans conviction autre que celle de rester au pouvoir, nous verrons le pire de l’islam s’installer en France sans s’offusquer. Il n’est pas difficile de prouver que le coran n’est pas la parole de Dieu, il va à l’encontre du message évangélique et ne peut pas être considéré comme message universel.
BILLOT
Je voudrais simplement rappeler une chose , à la suite d’une réflexion que m’a inspirée la lettre des religieuses au sujet de l’attentat de Bagdad.
Il est clair que les assassins étaient de jeunes adolescents (14 – 15 ans)
Ils n’ont connu de l’Irak qu’un pays en guerre permanente, depuis qu’ils sont nés!
Cette situation, on la doit à Mr Bush père et à tous les tarés qui, à l’époque, et contre la supplication de JP II, approuvaient cet attentat contre un pays où régnait une véritable concorde islamo-chrétienne.
Dans les années 60, les porte-valises socialistes français, se livraient au trafic illégal pour exporter vers l’Algérie et leur petits camarades du FLN , les armes et explosifs qui ensanglantaient régulièrement les lieux publics algériens, tuant sans distinction, femmes, enfants, bébés etc…
En Irlande, l’IRA, autre association de criminels, à couleur vaguement “catholique”, assassinaient eux aussi des innocents.
Au Cambodge, des enfants sans doute liés à la culture boudhiste ont pratiqué l’effroyable massacre que l’on sait etc…etc…
N’oublions pas ces faits récents avant de nous emporter sans discernement contre les musulmans.
Le danger, les concernant, vient surtout de notre collaboration active à la décomposition de la famille, à nos appétits sordides, à notre incapacité à pardonner en famille.
L’islam progresse inéluctablement sur ce terreau où nos politiques sèment une culture de mort.
Résistons et unissons-nous de toute urgence à l’appel de Benoît XVI pour le 27 Novembre prochain : supplions Dieu de nous rendre fidèles, aimants, forts.