C’est leur journée… Il faut savoir que cette bande de sauvages a écrit au CSA pour appeler son attention sur les risques liés à la diffusion de programmes pornographiques comportant des relations sexuelles non protégées (sans port du préservatif). Le président Baudis et Agnès Vincent-Deray, présidente du groupe de travail sur la protection du jeune public et la déontologie des programmes, ont donc reçu, le 16 janvier, les militants d’Act Up et le 17 janvier, le CSA a décidé d’écrire aux responsables des chaînes autorisées à diffuser des programmes de catégorie V (XXL, Multivision, TPS Star, TPS Cinéstar, Canal+, Kiosque, CinéCinéma Frisson et Pink TV) et leur a demandé de ne pas diffuser de programmes pornos dans lesquels les relations sexuelles ne sont pas protégées.
Cette décision est criminelle. En effet, le préservatif est comparable à la roulette russe et ce site vous le prouve de façon magistrale. Quelques données : aux USA, une étude de la University of Texas Medical Branch, fruit de 11 équipes de recherches, indique que l’usage constant du préservatif dans des situations variées donne un taux moyen de protection de 69% (31% d’échecs). Des orifices de 10-12 microns de diamètre sont repérés dans les préservatifs : 100 virus pourraient y passer de front ! Il y a vingt ans, le préservatif était jugé non fiable comme contraceptif. Or, le spermatozoïde est 30 fois plus gros que le virus VIH ! Même le Guide de la contraception et de l’amour sans risques du Planning familial avoue un taux d’échecs de 5-20% comme contraceptif. Or, curieusement, ce taux d’échec – et celui avancé par l’OMS dans une fourchette approximativement identique : 11 à 20%, pour justifier l’emploi de la pilule – est évacué comme par enchantement, dès qu’il s’agit d’utiliser le préservatif dans la lutte contre le Sida !
Pour le professeur Lestradet, la condamnation est sans appel : "Quand un homme séropositif met un préservatif, il ne peut faire autrement que de toucher ses organes sexuels déjà humectés de secrétions urétales (…). Il en résulte que la face externe de celui-ci est toujours plus ou moins souillée. Or, toutes les secrétions (…) contiennent du virus HIV (…). Tout sujet séropositif porteur d’un préservatif sera potentiellement capable de contaminer sa (ou son) partenaire".
Szymański
La décision du CSA, de demander aux chaînes de télévision de ne diffuser que des programmes pornos dans lesquels les relations sexuelles sont protégées, est criminelle. Vous démontrez ensuite que le préservatif n’est pas un moyen de protection efficace.
Avec ou sans capote, tout le monde, au fond de lui-même, sait ce qu’il faut penser de la pornographie.
En réalité, par cette demande, Act Up se ridiculise.
Anonyme
oui ok les capotes inutiles face au sida mais j’aurais aimé lire en plus une dénonciation de la pornographie sur votre article!
Lagneau
Une excellente information à diffuser le plus largement possible!!
Lech
@ Szymański, “au fond”? Où?