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L'Eglise : L'Eglise en France

Communion donnée à Brigitte Macron : l’abbé Pagès écrit au Dicastère pour le Culte divin et la Discipline des sacrements

Communion donnée à Brigitte Macron : l’abbé Pagès écrit au Dicastère pour le Culte divin et la Discipline des sacrements

L’abbé Pagès écrit :

Éminence,

En vertu de l’article 183 de l’Instruction Redemptionis Sacramentum publiée par la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements en date du 25 mars 2004, stipulant que « selon les possibilités de chacun, tous ont le devoir de prêter une attention particulière à ce que le très saint Sacrement de l’Eucharistie soit défendu contre tout manque de respect et toute déformation, et que tous les abus soient complètement corrigés », en sorte que « Ce devoir, de la plus grande importance, qui est confié à tous et à chacun des membres de l’Église, doit être accompli en excluant toute acception de personnes », permettez-moi de vous faire part du fait suivant :

Le dimanche 8 décembre 2024 a eu lieu la cérémonie de réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, événement médiatisé dans le monde entier auquel nombre de personnalités, dont les chefs politiques de nombreuses nations, se sont rendues. La communion eucharistique y a été donnée à des personnes vivant ouvertement en contradiction avec les commandements de Dieu et de Son Église, telle la dénommée Brigitte Macron vivant en union civile avec le président de la République française. Plusieurs personnes étrangères à la foi et au culte catholique ont témoigné être allées communier, emportées par le mouvement de communion, « pour faire comme tout le monde ». Or, leur présence étant annoncée, il était facile d’éviter ces sacrilèges en annonçant les conditions requises pour communier avant la distribution du Corps du Christ (cf. CIC 915).

Il est évident que cette profanation de l’Eucharistie par des plus hautes autorités de l’Église en France conduit tout le peuple à ignorer Jésus-Eucharistie, à Le mépriser, à fouler aux pieds le Sang de l’Alliance, à outrager l’Esprit de la grâce (He 10.29), à jeter aux chiens ce qu’il y a de plus sacré (Mt 7.6), tandis que le lamentable spectacle d’une Église si désireuse de ne pas déplaire aux puissants de ce monde au point de leur livrer le Maître, la couvre d’infamie, détruit le respect et l’obéissance qui lui sont dus, et brise jusqu’au désir d’évangéliser …

Encore à ce jour, ni acte de repentance, de réparation, non plus que la sanction prévue par le canon 1379 §4, n’ont eu lieu.

Comment cela n’attirerait-il pas la Colère de Dieu (He 10.30-31) ?

Veuillez agréer, Éminence, l’expression de mes respectueuses salutations dans l’Amour de Notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous donne d’être « la bonne odeur du Christ parmi ceux qui se sauvent et parmi ceux qui se perdent (2 Co 2.16) »,

Abbé Guy Pagès

———-

Can. 915 – Les excommuniés et les interdits, après l’infliction ou la déclaration de la peine et ceux qui persistent avec obstination dans un péché grave et manifeste, ne seront pas admis à la sainte communion.

Can. 1379 §4 – Qui administre de façon délibérée un sacrement à celui à qui il est interdit de le recevoir, sera puni de la suspense, à laquelle peuvent être ajoutées d’autres peines suivant le can. 1366 §§ 2-4.

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16 commentaires

  1. Félicitations pour votre démarche et un grand merci Monsieur l’Abbé.

  2. L’abbé Pagès sauve l’honneur (de la hiérarchie ecclésiastique)

  3. Ce jour-là, tout n’était que simulacre et profanation !
    C’est la suite de la suite de la mise à feu….

    • Ce jour là est un jour de carnaval comme un autre depuis la messe conciliaire imposée par Paul6 et Bergoglio avec son traditionis custodes, les grossièretés, les niaiseries, le mauvais goût, les profanations, les blasphèmes et les sacrilèges contre la Foi de l’Eglise catholique vont continuer de plus bel, les conciliaires en sont fières, le Christ au placard, modernité oblige, c’est leur nouveau credo à eux.

  4. Est-ce que ceux qui ont distribué la communion croient vraiment à la présence réelle ou ce n’est qu’un symbole comme me disait mon voisin qui va communier quasiment tous les dimanches?

  5. Et que dire de ces chasubles carnavalesques, digne des tenues des Incas du “Temple du soleil” d’Hergé ?

  6. Merci, M. l’abbé de relever enfin cette communion sacrilège donnée de manière publique devant les caméras du mon entier de la part d’une femme qui s’est vantée de son engagement personnel pour l’avortement et d’avoir influencé le président et tant d’autres en ce sens. L’archevêque de Paris devait le savoir, il aurait dû lui refuser de lui donner la sainte communion. On voit où vont les allégeances envers Mammon, démon prince de la cupidité. Nous ne sommes plus seuls à penser de même. Il m’a suffit de voir Brigitte, je n’ai pas relevé tout l’Aréopage mondain qui était là. sachant que le président a exulté de pouvoir s’exprimer dans l’enceinte sacrée en faisant des gestes équivoques et tenant des propos qui exprimaient son allégeance et sa fascination pour certains groupements.

  7. Merci monsieur l’abbé.

    Sus aux préfets violets.

  8. Merci à vous M l’abbé Pagès car j’étais étonné jusqu’à ace jour d’aucune réaction de l’épiscopat. Je n’avais pas remarqué que «l’épouse » du Président avait reçu la communion des mains de son Éminence le Cardinal Aveline même si j’avais remarqué le sacrilège. Celui-ci qui aurait dû la lui refuser. C’est bien la réalité que Notre Dame de Paris n’est plus Notre Dame après tous les sacrilèges qu’elle a subis. Je n’en rajouterai pas davantage.

  9. Au cas, très improbable, ou il y aurait une réponse du Dicastère pour le Culte divin et la Discipline des sacrements, je compte sur le Salon Beige pour nous en informer !

  10. Je suis beaucoup plus choqué par cette lettre et ses commentaires, que par Brigitte Macron.
    Tous ceux qui sont ici bien prompts à ajouter leur petit venin à l’article de départ, sont sans doute de grands saints auréolés de leur vertu irréprochable.
    Ce qui leur donne dans leur esprit le droit de porter des jugements supérieurs au nom, j’imagine, de la morale, du catéchisme, voire du bien commun.
    Ou bien sont-ce de misérables pécheurs battant leur coulpe sous le poids du remords et de la culpabilité, qui s’offusquent à juste titre que les grands de ce monde n’en fassent pas autant.
    En tout cas la lecture de tout cela me met très mal à l’aise.

    • Si vous n’êtes pas choqué par un scandale profanant le Saint-Sacrement, je ne vois pas ce qu’on peut faire pour vous. Faut-il être un saint pour être scandalisé ?

      • Vous avez raison sans doute.
        Mais il y a quelque chose dans la volonté d’attaquer une femme sur le terrain personnel qui me dérange profondément.
        Je pointe du doigt l’obscénité du sous-entendu, et je reproche à ceux qui l’expriment de justifier leur bassesse par des arguments tirés de l’orthodoxie.
        Je pense tout simplement que cette attitude nous fait passer pour des hypocrites, et qu’un tout petit peu de retenue, à défaut d’élégance, ne ferait pas de mal.

        • Alors vous avez du mal lire : ce n’est pas la femme qui est attaquée (“sur le terrain personnel” ?) mais les autorités ecclésiales locales :
          “cette profanation de l’Eucharistie par des plus hautes autorités de l’Église en France conduit tout le peuple à ignorer Jésus-Eucharistie”

  11. Le scandale de la communion pour tous, sans aucun discernement, est qu’il banalise le sacrifice de Jésus et le réduit à un acte ordinaire, où la dimension de Salut a du mal à ressortir. Comment bien accueillir Jésus dans son cœur et Lui donner toute sa place et tout pouvoir d’action sur nous, si notre cœur est encombré de péchés qui nous éloignent de Lui et même, s’interposent entre Lui et nous ?
    Le devoir de l’Eglise est de remettre le Christ-Roi à l’honneur dans notre esprit et dans notre cœur. Mais il faut que l’Eglise nous fasse comprendre que cela se mérite. Car le Christ agit d’autant plus dans les cœurs préparés et désireux de l’accueillir dignement.

  12. Avec les apostats, les hérétiques et les ennemis du Christ, les conciliaires n’ont pas l’intention de vous entendre, à la suite de Paul6, ce n’est qu’une suite de scandales, Bergoglio a fait le nécessaire pour pour s’assurer de continuer à détruire l’Eglise catholique.

    Avec la messe paul6 comme on le voit avec Ulrich les conciliaires ne veulent plus de prêtres, ce ne sont plus des prêtres, la perte de la Foi et vider nos séminaires le concile c’est fait pour.

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