Face à la baisse des allocations familiales :
"L’annonce d’un décret modifiant les modalités de calcul des majorations familiales pour les parents d’adolescents vient, une fois encore, semer le trouble autour de la politique familiale.
Ces mesures partielles et à l’optique purement comptable doivent cesser car elles inquiètent les familles et perturbent leur compréhension des politiques publiques. En effet, elles :
– réduisent le pouvoir d’achat des familles;
– suggèrent que les familles ne font pas partie des priorités de la solidarité nationale
– mettent en cause le principe fondateur de la politique familiale : celui de la contribution de la Nation aux charges engagées pour l’éducation de tous les enfantsPour la CNAFC, il est temps de relancer une politique familiale lisible et compréhensible par les Français. Cette politique doit reposer sur des fondements clairement identifiés et acceptés. La CNAFC, comme elle l’a rappelé à de nombreuses reprises, est disposée à apporter sa contribution à ce chantier.
Mais le climat de guérilla comptable entretenu par initiative des pouvoirs publics la conduit à maintenir son appel à la mobilisation pour soutenir la politique familiale."
phiconvers
Le fait est que nos finances publiques se portent mal. Bien sûr, les économies de bouts de chandelle du gouvernement sur les prestations familiales ont qqch de pathétique, mais je ne verrais aucun scandale à ce que les allocations familiales ne soient pas versées au-delà d’un certain plafond de revenus (chose que le gouvernement n’ose pas proposer). Il serait également judicieux de réserver ces prestations aux citoyens français et de les conditionner à l’effectivité de l’exercice de la responsabilité parentale.
Barbara
D’accord avec phiconvers pour réserver les allocations familiales aux Français, mais pas pour les ôter au dessus d’une certaine tranche de revenus. Toutes les familles françaises qui ont des enfants participent au renouvellement des générations et ainsi à la pérennité de notre pays. De toute façon, les fonctionnaires qu’il faudrait payer pour examiner au minimum une fois par an (plus s’il y a des changements) la situation des familles coûteraient plus cher que les économies réalisées.