Les députés ont entériné, lundi 28 septembre, un texte modifiant le financement des écoles privées. Les municipalités seront désormais tenues, dans certains cas, de financer les écoles privées d'autres communes si leurs résidents ont choisi d'y scolariser leurs enfants. On se souvient que la suppression de ce financement est un cheval de bataille de la gauche laïciste mais auquel l'UMP s'était ralliée fin 2008.
Est-ce une bonne nouvelle ? Pas vraiment car les conditions fixées par la proposition de loi sont au nombre de quatre :
- Si la commune de résidence "ne dispose pas des capacités d'accueil nécessaires à la scolarisation de l'élève".
- Si "un frère ou une sœur" sont déjà scolarisés dans un établissement de la même commune.
- En "cas de raisons médicales".
- Si la commune "n'assure pas directement ou indirectement la restauration et la garde des enfants" en cas d'obligations professionnelles des parents.
Il n'est nulle part question de la liberté de choix et du respect de la liberté d'éducation par les parents, premiers éducateurs . Les familles catholiques qui souhaiteront scolariser leurs enfants dans l'école privée d'une commune voisine devront donc se référer artificiellement à un de ces quatre cas pour faire bénéficier leur école du financement de leur commune où ils payent pourtant leurs impôts locaux.
ewart
Pendant une journée, j’ai crû que la mairie de ma ville , si prompte à augmenter mes taxes, donnerait un coup de pouce à l’école “privée-sous-contrat” de mes enfants sise dans la commune voisine .
Que nenni , puisque la ville dispose d’ une école communale de bonne taille.
Cette question fait l’objet d’une superbe désinformation, avec omission des termes de la loi, témoignages mensongers radio-diffusés, etc…
Merci quand même au SB de cette mauvaise nouvelle!
Dominique
Il est vrai que les écoles privées qui sont de fait sous le contrôle pédagogique de l’Education Nationale ne représentent plus guère d’intérêt pour les familles; les enseignants sont les mêmes et les programmes aussi. Si l’on ajoute à cela que pour les écoles dites Catholiques, l’approche spirituelle est souvent inexistante, il devient presque économiquement normal qu’une commune ne finance pas ce qu’elle propose par ailleurs. Il revient aux parents de se montrer plus ferme sur le contenu des écoles dites privées mais il ne semble pas que cela soit dans l’air du temps, d’où le développement des écoles hors contrat sans l’état.
Thibault Doidy de Kerguelen
Ras le bol de cette hypocrisie! Les pseudo écoles catholiques dans lesquelles il n’y a plus d’office, plus d’aumônier, plus de prière, plus de bénédicité, plus d’histoire religieuse, où les projets pédagogiques tournent autour de la “diversité”, où on lit Ben Jeloud comme auteur en 7ième (pardon, CM²) ne sont plus catholiques! 30 élèves par classe, des homos comme enseignants, les programmes à la c… du ministère, ras le bol!
Refusons toute subvention, toute aide publique portant atteinte à notre liberté et à notre identité! Recréons une solidarité à travers des associations de financement et relançons l’éducation catholique HORS CONTRAT! 18% des enfants de primaire sont scolarisés en dehors du public et du “sous contrat”. Les islamistes sont en train de construire des écoles hors contrat partout en France (qu’ils arrivent à faire subventionner sans contre-partie, eux…).
Ça suffit de pleurnicher avec l’épiscopat frileux gauchisant! Prenons les choses en main. Sortons nos écoles de la fiente dans laquelle elles s’enlisent!
ewart
Ne généralisez pas, et surtout ne jetez pas le bébé avec l’eau du bain ;
Si le privé sous contrat n’est pas assez catholique, c’est surtout parce qu’il est à l’image de la population, elle même de moins en moins catholique.
Le chef d’établissement sous contrat à un vrai pouvoir et pas mal de latitude pour son projet pédagogique et l’approche spirituelle. Dans son établissement, si il veut, il peut .Encore faut il que les parents d’élèves le soutiennent…
Les carences que vous décrivez ne viennent pas des pressions de l’Education nationale, mais bien souvent de celles exercées par les parents d’élèves, qui sont trop souvent au écoles privées sous contrat ce que trop de laics sont à l’Eglise : envahissants.
Il n’en reste pas moins que ces écoles privées sous contrat sont dans les pires banlieues le seul élément qui explique le maintien d’une classe moyenne ” de souche” . Il n’est que justice que les maires de villes concernées aident les écoles qui leur permettent de conserver quelques méritants contribuables.
Quand à la scolarisation hors contrat, c’est très très très bien . Cela ne va pas sans problèmes non plus, et cela ne constituera jamais une solution pour le plus grand nombre, donc ça ne change rien à l’affaire.
CB
1) Rappelons qu’en France il n’y a pas (et il n’y a jamais eu) obligation de scolarisation, mais obligation d’instruction. Il est vrai que les familles qui choisissent l’instruction hors de la scolarisation doivent retrousser leurs manches.
2) ce matin, sur une radio très idéologiquement conforme, cris effarouchés à la pensée que la municipalité de Nanterre allait devoir payer pour des familles qui décideraient de mettre leurs élèves dans des établissements de Neuilly, commune voisine!
SD
L’UMP est contre la liberté scolaire. Voilà la “droite qui s’assume” moderne et décomplexée de Nicolas Sarkozy. D’un autre côté, l’enseignement privé catholique sous contrat ne fait pas beaucoup de choses pour se défendre : surtout ne pas faire de vagues.