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France : Société

Condamné pour s’être défendu face à 3 agresseurs

Unknown-23Philippe Vardon (FN) a été condamné à six mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Draguignan après une rixe survenue le 30 mars 2014 à Fréjus (Var). Nice Matin relate cette agression :

"Ce soir-là, sur le parking de la place Paul-Vernet et dans les rues alentour, une rixe avait éclaté entre trois jeunes maghrébins et l'ex-leader identitaire de Nice, désormais conseiller régional FN.

Celui-ci a affirmé avoir été reconnu par les trois jeunes, qui l'ont immédiatement pris à partie avec un cric, une manivelle et un démonte-pneu."

Philippe Vardon avoue être sonné par ce jugement surréaliste :

"Agressé en mars 2014 devant ma femme et mes fils – 7 mois et 3 ans à l'époque – par trois multirécidivistes armés (manivelle, démonte-pneu) me reprochant mon engagement politique, j'ai été condamné hier à la même peine qu'eux pour m'être seulement défendu. 

On me reproche d'avoir utilisé la bombe lacrymogène de ma femme pour tenir les agresseurs à distance alors que les policiers eux-mêmes ont été contraints de faire usage des leurs pour me protéger ensuite. Pouvais-je faire autrement ? Aurais-je mieux fait de me laisser lyncher sous les yeux de ma famille ? Dans cette affaire je suis le seul blessé (coupé à la main par un outil tranchant) à afficher un ITT constaté par un médecin légiste.

Hier, un seul de mes agresseurs était présent au tribunal. Il n'avait pas le choix puisqu'il est déjà emprisonné pour une autre affaire ! Son casier judiciaire affiche 12 condamnations (vols, violences). Les deux autres, multirécidivistes aussi, ne se sont pas présentés. L'un d'eux porte un bracelet électronique et vient de sortir de prison.

J'avoue être sonné par ce jugement aberrant qui fait écho à l'injustice vécue par tant de victimes. J'ai bien entendu demandé à mon avocat de faire appel de cette décision."

Sachez-le : si d'aventure, malencontreusement, à l'insu de leur plein gré  et sans esprit communautariste trois "jeunes" héritiers et victimes du patriarcat colonialiste raciste venaient à vous démonter la gueule, vous casser les deux jambes, vous ravager les bras et vous fracasser le crâne après vous avoir fait exploser la mâchoire, dites vous bien, avant de mourir, que :

 "La violence de ces jeunes, il est vrai préoccupante, est le fruit de notre inconscient raciste, d'une société qui ne mesure pas son degré d'égoïsme et d'indifférence"  (Guerilla page 251)

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