La Fondation pour les oeuvres de l’islam, installée en octobre 2007, doit rationaliser le financement de l’islam en France. 4 mois après, le bilan est maigre : la Fondation, dotée à l’origine d’1M€ de fonds privés, s’est contentée de verser 150 000€ au Conseil français du culte musulman pour son fonctionnement. Les antagonismes entre les représentants officiels de l’islam paralysent son démarrage. Présidée par le président du CFCM, Dalil Boubakeur, représentant de la Fédération de la Mosquée de Paris, elle doit passer aux mains de Fouad Alaoui, vice-président de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) dans 2 ans. Les hommes, tous deux candidats à la présidence du CFCM, sont concentrés sur la bataille en cours et n’ont pas pris la peine d’avancer sur les chantiers dévolus à la Fondation. Les cadres de l’islam, imams, aumôniers, formateurs, sont rémunérés inégalement. Chaque année, l’Algérie et la Turquie envoient des dizaines d’imams, rémunérés par leur pays d’origine.