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France : Politique en France

Conflits d’intérêt : après la Tunisie et l’Egypte, le Maroc ?

Trouvé dans le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie :

M "Le voyage en Egypte de François Fillon et celui de « Mam » en Tunisie cachent l’essentiel : La fréquentation des palaces marocains par la classe politico médiatique française. Le plus souvent aux frais de la princesse… c'est à dire du roi ou de l’état marocain. I[…] Nicolas Sarkozy et Carla. Jacques Chirac et Bernadette. Brice Hortefeux Ségolène Royal et Dominique Strauss Kahn. L’ancien ministre de la Défense Hervé Morin. Tous ont séjourné dans ce que le journal Le Monde appelle, je cite : « Les palaces de la République ». Par le passé on y vit aussi Philippe Douste Blazy qui s’y illustra par une scène de ménage coûteuse. Ainsi que Philippe Seguin et Jack Lang. […]

Toujours à Noël dernier les palaces marocains ont vu défiler : Bernard Henri Lévy, Alexandre Bompard, Guillaume Durand, ou encore Jean Pierre Elkabbach. Mais le royaume marocain, ce n’est ni la dictature de Moubarak, ni celle de Ben Ali Certes, mais le Maroc, c’est le lupanar de la superclasse mondiale et il y en a pour tous les goûts… Et surtout le Maroc, c’est le premier producteur mondial de cannabis. 90 % du cannabis consommé en Europe provient du rif marocain, une région montagneuse située au bord de la Méditerranée. Voilà qui devrait fournir à la classe politico-médiatique française une raison de veiller à son indépendance vis-à-vis du pouvoir marocain."

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6 commentaires

  1. A cette liste, il conviendrait d’ajouter Frédéric Mitterand.
    Le Maroc est en effet une destination très prisée par ceux qui cherchent à converser avec des boxeurs de 40 ans.

  2. Il ne faut pas non plus tomber dans l’obsession : on peut passer des vacances au Maroc et les payer de ses deniers. Ce n’est certainement pas le cas de tous les noms cités, mais pour beaucoup, ce sont des personnalités possédant des demeures au Maroc.
    De plus, le Maroc comme la Tunisie, est un pays ami de la France : en faire un lupanar est qq peu excessif.
    Ce qui est inacceptable ce sont des vacances gratuites, systématiquement gratuites.

  3. Cher PG
    “De plus, le Maroc comme la Tunisie, est un pays ami de la France”: comme l’Égypte !
    “en faire un lupanar est qq peu excessif.”: oh non ! Vous n’en croiriez pas vos yeux. C’est même un des premiers secteurs exportateurs vers les pays du Moyen-Orient

  4. “La fréquentation des palaces marocains par la classe politico médiatique française.” Mais monsieur Jacques Chirac est très somptueusement logé à Paris grâce à un ami libanais il me semble, ces gens là se comportent comme des prostitués, pour ce qui est du bien du pays ce n’est pas vraiment leur problème.

  5. @ SD Vintage
    Pour ce qui est de la licence des moeurs en vacances, est-il nécessaire de circonscrire ce constat au seul Maroc ? On trouve autant de cannabis à St Jean Cap Ferret ou ST TROPEZ ou le Lubéron l’été, ou même dans des destinations françaises moins ”bourgeoises”, qu’à Marrakech ou Tanger.
    Je n’ai guère d’estime pour BHL, mais il possède deux demeures au Maroc, et n’est donc pas hébergé par le Roi du Maroc. Lequel est certainement moins corrompu que les Ben Ali : comme tout monarque d’une dynastie ancienne, il se situe dans la durée.
    Ce que je voulais dire c’est que nous devons ne pas enfourcher les dadas des journalistes français qui dénoncent les voyages offerts et effectivement inadmissibles en Egypte, Tunisie ou Maroc de certains membres de la classe politique ou médiatique française, ce qui les dispense à bon compte d’enquêter sur la corruption quotidienne en France. Passer au crible les choix des commissions d’appel d’offre des collectivités territoriales seraient beaucoup plus utile pour la démocratie et la morale publique. Mais évidemment, il s’agirait de notre argent de contribuables français, et non de l’argent des Marocains, Tunisiens ou autres égyptiens ou milliardaires russes : donc les enquêtes seraient plus difficiles, voire dangereuses, car elles mettraient en cause la classe politique ici, dont on sait qu’elle perçoit en moyenne en pots de vin 5 % sur les grands marchés publics, ventes d’armement et autres marchés extérieurs. Cela fait nettement plus d’argent détourné sur qq décennies que la rapine quasi publique de Ben Ali. Et c’est notre argent.
    On nous amuse avec des babioles au pays des babouches. Mais ici, au Conseil Général des Hauts de Seine par exemple ?
    Auto-censure volontaire.

  6. Mettre sur le dos de la Tunisie, du Maroc ou de l’Egypte les dérives de la classe politique française est trop facile et confine même au cliché. Ces trois pays sont des destinations touritiques où des millions de gens, riches et moins riches, politiques ou simples touristes, se rendent à longueur d’année.

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