Des prospectus de présentation du Défenseur des droits sont disponibles dans les mairies (voir ici ou là). Il utilise l’écriture dite « inclusive », c’est-à-dire défigurant la langue française : « « Près de 200 collaborateur.trice.s à Paris » et autres « délégué.e.s ».
Le site internet dudit défenseur n’offrant aucune possibilité de courriel pour contact, un dossier d’alerte a été créé, à l’encontre du…. Défenseur des droits et pour demander la sauvegarde du droit de la langue française à ne pas voir défigurer son orthographe.
Le Défenseur des droits a répondu, avec diligence et avec l’argument suivant :
« S’agissant de l’utilisation d’une écriture visant notamment à renforcer l’égalité entre les hommes et les femmes, le Défenseur des droits s’inscrit dans la mise en œuvre de la circulaire du 21 novembre 2017 relative aux règles de féminisation et de rédaction des textes publiés au Journal officiel de la République française. »
Au-delà de l’étonnement suscité par l’idée d’une écriture qui aurait la capacité de renforcer l’égalité entre les hommes et les femmes, l’argumentation surprend car elle fait référence à une circulaire qui indique justement le contraire :
« En revanche, je vous invite, en particulier pour les textes destinés à être publiés au Journal officiel de la République française, à ne pas faire usage de l’écriture dite inclusive, qui désigne les pratiques rédactionnelles et typographiques visant à substituer à l’emploi du masculin, lorsqu’il est utilisé dans un sens générique, une graphie faisant ressortir l’existence d’une forme féminine. »
Il paraît que le Défenseur des droits est un dispositif participant en France à l’état… de droit. Cela n’est guère rassurant.