Violemment critiqué par le Planning familial à propos de son projet de restriction de l'avortement, le ministre de la Santé Gaétan Barrette s'est emmêlé les pinceaux pour faire marche arrière :
« le projet de loi 20 n’aura pas d’impact sur l’accès aux avortements »; « les cliniques de planning familial pourront continuer d’exister et d’opérer tel quel ». « Je comprends votre point et j’accepte la critique ».
« Je clarifie une chose pour laquelle je n’ai pas été clair ce matin […] les activités de planning familial sont incluses. [dans les des activités médicales prioritaires]» « Ben ce matin, non ce n’est pas écrit, oui c’est écrit, mais ce n’est pas écrit dans ce détail-là dans le document. Vous avez un point, vous avez raison, il y a des éléments qui mériteraient [d’être clarifiés], et on va le sortir [le règlement] le plus rapidement possible ».
« Il n’y aura pas, au Québec, de limitation d’accès à l’avortement de quelque manière que ce soit, ce n’est pas dans nos intentions et le projet de loi 20 ne fait pas ça. »
Le premier ministre Philippe Couillard est intervenu :
« Le gouvernement n’a aucune intention, directement ou indirectement, de restreindre l’accès libre et gratuit des femmes à l’interruption de grossesse. »
GE
On s’abstiendra de se réjouir lourdement du nom du premier ministre, qui donne pleinement du sens à ses propos.
clemsius
Apparemment plus aucun politicard ne remettra en cause le droit à tuer un enfant qui n’a pas encore vu la lumière. La peur de perdre sa place au soleil est bien plus forte que la morale ou que la paix avec sa conscience. Mais pour combien de temps encore? Prions.
Marquette
Les politiques sont lâches c’est à çà qu’on les reconnait Grge