Drôle d’idée, dira-t-on, de vouloir traiter de points de comparaison concernant la place dans les médias entre la tête de liste du parti Les Républicains pour les prochaines élections européennes et le terroriste musulman de Strasbourg.
Et pourtant, trois éléments communs simples les rendent comparables :
- Un événement inattendu et important ouvrant l’accès à une notoriété soudaine: l’annonce du début de la liste par les LR, la réalisation de l’attentat de Strasbourg ;
- Un traitement médiatique copieux dans les deux cas;
- Une foi identifiée, foi catholique pour M.Bellamy, foi musulmane pour C.Chekatt.
La foi de M.Bellamy n’a concrètement à peu près rien à voir avec le projet européen qu’il aura à porter avec ses colistiers. Il n’en a d’ailleurs pas été question lors de l’annonce de la tête de liste. C’est seulement par référence à des écrits et entretiens plus anciens que le lien a été fait, de l’extérieur.
La foi de M.Chekatt a tout à voir avec son acte, puisqu’il l’a commis en professant sa foi « Allahou Akbar ». Elle était donc revendiquée et justifiait son action.
Or, la foi de M.Bellamy est pour les journalistes et les hommes politiques de tous poils une question considérée comme essentielle : avec souvent l’objectif de le disqualifier en quelque sorte pour vice de fond. A tout entretien, il doit justifier de l’articulation entre intime et bien public.
Or, la foi de M.Chekatt a été quasi systématiquement occultée par les journalistes et surtout les hommes politiques de tous poils (premier ministre, ministres, députés, sénateurs).
D’un côté, la chasse au catho, de l’autre le larmoyant député de la circonscription, Bruno Studer présentant C. Chekatt comme « un Strasbourgeois né à Strasbourg, un Alsacien né en Alsace, un Français né en France et n’ayant grandi nulle part ailleurs qu’à Strasbourg, en Alsace, en France ». Musulman ? Pensez-donc.
Au final, ce ne sont pas les questions posées à M.Bellamy qui sont gênantes, quand elles le sont d’une façon respectueuse, voire empreinte d’une curiosité de bon aloi. C’est l’aveuglement volontaire à l’égard de l’islam. L’omerta. Normal : comme l’a démontré C. Chekatt, l’islam tue. Et l’omerta n’est que l’application de la peur.
DUPORT
C’est très bien vu et cela démontre encore une fois l’évidente mauvaise foi de la presse et ses manipulations incessantes en orientant dans le sens qu’elle veut. On peut constater également la belle unanimité dans les méthodes qui exige un chef d’orchestre pour dire aux médias ce qu’ils doivent dire et comment ils doivent le dire.
Que les journaleux professionnels de la manipulation de l’information (à laquelle ils consacrent énormément de temps car je le rappelle cela demande un surcroit de travail colossal par rapport a une information non manipulée), ne viennent plus demander pourquoi il se font lyncher !