Au lendemain de sa décision de suspendre l’organisation du référendum sur l’adoption de ce texte, Londres a proposé mardi de sauver certains des éléments de la Constitution moribonde. La Grande-Bretagne a parlé d’un ‘plan B’ a minima, qui consiste en fait à sauver ce qui peut encore l’être. Dans un entretien accordé à la BBC, Jack Straw a suggéré de conserver certaines avancées contenues dans le texte de la Constitution, qui font consensus mais ne nécessitent pas de changer les traités existants.
Le ministre britannique des affaires étrangères a notamment retenu le rôle renforcé des parlements nationaux. Jack Straw a aussi souligné la nécessité de conserver le système de vote à la majorité qualifiée défini par la Constitution. De son côté, Tony Blair a indiqué qu’il souhaitait également maintenir le principe d’un président de l’Union élu pour deux ans et demi.
Or, Londres prend la présidence de l’Union le 1er juillet prochain…