Beaucoup a déjà été dit sur la sinistre et grotesque farce parlementaire en cours visant à la constitutionnalisation de l’avortement – dont on ne voit pas ce qui pourrait sortir de concret, sinon la fin de la clause de conscience pour les médecins et sages-femmes et la censure des opposants. Sur le fond, il est absurde de faire d’un drame un droit s’imposant à tous. Sur la forme, il est trop évident que ce « débat » n’est qu’un rideau de fumée visant à détourner l’attention des innombrables échecs de l’actuelle majorité et à tenter l’un de ces appels « républicains » (pour ne pas dire maçonniques) dont la gauche est familière depuis la fondation de la république afin de reconstituer l’unité du prétendu « cercle de raison » (refaisant en l’occurrence l’unité nationale sur le dos des horribles « réactionnaires »). Il est clair que, bien loin d’élever le débat public, cela ne conduit qu’à une chose : mépriser encore davantage la constitution. Même moi qui n’ai pas vraiment un respect religieux pour la constitution de Marianne V, je ne me serais pas permis d’en faire ainsi la liste de courses de toutes les revendications gauchistes à la mode.
Mais je voudrais ici envisager la question sous un autre angle : l’angle le plus bêtement politicien. Bien sûr, ce n’est pas l’essentiel. L’essentiel est évidemment la défense de la vie innocente. Ou encore la protection des femmes contre ce drame qui leur est trop souvent imposé (combien d’avortements exigés par des « compagnons » irresponsables ?). Ou même le respect dû à la constitution. Curieux féminisme que cette idéologie qui fait porter aux femmes toutes les conséquences délétères de la soi-disant « libération sexuelle ». Et curieuse conception du droit qui voudrait placer dans la constitution, côte à côte, l’interdiction de la peine de mort pour les assassins et l’obligation pour tous de trouver cette peine de mort merveilleuse pour les innocents.
Pourtant, même si observer l’angle politicien est certainement envisager le problème par le petit bout de la lorgnette, il ne me semble pas inutile d’en parler car, en ce domaine comme en bien d’autres, les fausses évidences sont monnaie courante.
Ne parlons pas ici de la gauche (y compris macronienne) : elle est dans son rôle quant elle promeut le nihilisme. Depuis le « Salut et fraternité ou la mort » des jacobins jusqu’au « Viva la muerte » des anarchistes espagnols, en passant par les massacres de masse orchestrés par les léninistes ou les nationaux-socialistes (dont je persiste à ne pas comprendre par quelle aberration on continue de les placer à la droite de l’échiquier politique, comme s’ils n’avaient pas revendiqué aussi fort que leurs concurrents staliniens leur volonté révolutionnaire de créer un homme nouveau !), on connaît la fascination de la gauche pour la mort et son aversion pour l’œuvre de Dieu et tout spécialement pour l’homme, sommet de la Création.
Je note toutefois que, voici quelques années encore, Jean-Luc Mélenchon était capable de voir dans l’avortement un drame (il avait déclaré dans « Famille chrétienne » pendant la campagne présidentielle de 2017 : « Il n’y a pas d’avortement heureux ! » – ce qui devrait être évident, mais, déjà à l’époque, lui avait valu les foudres d’une partie de ses troupes). La barbarie progresse à vive allure…
Mais je voudrais surtout envisager ici le cas de la « droite » – non pas, hélas, au sens de l’opposition aux principes révolutionnaires, mais au sens de la position dans l’hémicycle.
Au passage, je note que la droite conserve la liberté de vote sur ces questions, tandis que la gauche conserve son tropisme totalitaire et impose à tous ses membres de « bien » voter… Comme toujours, les hérauts auto-proclamés de la Liberté (majusculaire naturellement !) sont aussi les plus prompts à priver de liberté les « ennemis de la liberté ».
Mais venons-en aux chiffres. Nous l’avons évoqué naguère sur le Salon beige, 30 députés sur 577 ont voté contre le projet de loi de constitutionnalisation de l’avortement : 12 RN (sur 88), 14 LR (sur 62), 1 Liot (sur 22) et deux non-inscrits (sur 6).
Certes, ce vote solennel ne donne qu’une indication. On pourrait également aller regarder ceux qui ont voté des amendements de suppression – ou, sur le vote solennel, étudier les abstentions ou les députés qui n’ont pas pris part au vote. Mais cette indication a le mérite d’être simple et incontestable : nous sommes sûrs au moins que ces 30 députés ne voulaient pas du « droit à l’avortement » dans la constitution (soit qu’ils ne croient pas à l’existence d’un droit à l’avortement, soit qu’ils estiment que cela n’a rien à faire dans la constitution – soit les deux !).
D’un côté, nous pouvons nous réjouir : voici bien longtemps que nous n’avions pas eu autant de députés pro-vie ; mais, de l’autre, nous ne pouvons nous défendre de l’impression d’une occasion manquée : si la droite avait réellement voulu s’opposer au projet mélenchono-macronien, elle en avait parfaitement les moyens, ne serait-ce que parce qu’elle est majoritaire au sénat, sans lequel aucune réforme constitutionnelle n’est possible.
En tout cas, ce qui saute aux yeux, c’est que ces députés courageux sont minoritaires dans leur propre camp. Mais, plus impressionnant encore, que les dirigeants LR et RN ont voté pour le projet de loi. En particulier, Eric Ciotti pour les LR et Marine Le Pen pour le RN.
Pour Eric Ciotti, il est notoirement hostile aux idées « conservatrices » (on lui prête parfois dans les couloirs du parlement une initiation maçonnique : j’ignore si c’est vrai, n’assistant pas souvent à ce genre de cérémonie, mais c’est au moins plausible). Mais c’est, en tout cas, un coup de poignard dans le dos de François-Xavier Bellamy. Ce dernier doit mener la liste LR aux européennes et, malgré toutes ses qualités, il n’est pas assuré de franchir la barre fatidique des 5% au-dessous de laquelle sa liste n’aura aucun élu. Or, il a déjà mille difficultés – dont la moindre n’est pas qu’il est favorable à une Europe des nations, tout comme l’immense majorité de ses électeurs, quand son parti adhère à Bruxelles au PPE, dont les statuts prévoient de « promouvoir le processus d’unification et d’intégration fédérale en Europe en tant qu’élément constitutif de l’Union européenne » (pour avoir plusieurs fois fait remarquer ce « menu problème » à des parlementaires LR, je sais d’expérience que beaucoup croient qu’il s’agit d’une fausse nouvelle : ceux qui seraient sceptiques pourront vérifier ici). Le moins que l’on puisse dire, c’est que cet exercice d’équilibriste n’est pas aisé. Mais si, en outre, on somme François-Xavier Bellamy de s’expliquer sur la position de son parti à propos de l’avortement, que défendra-t-il ? Sa position (qui a toutes les chances d’être proche de celles des 14 courageux députés LR qui ont voté contre) ou celle du président du parti ? M. Ciotti aurait voulu mettre en difficulté M. Bellamy qu’il ne s’y serait pas pris autrement et nous pouvons avancer avec certitude que, si la liste LR fait moins de 5% aux européennes, ce ne sera certes pas la faute du second, qui est la meilleure chance du parti d’éviter une déroute électorale, mais bel et bien la faute de ses « soutiens ».
Cela étant, j’avoue que je ne m’attendais guère à ce que M. Ciotti vote avec les députés courageux de son parti (j’ai été plus déçu de ne pas voir parmi les opposants le nom de M. Marleix, président du groupe qui nous avait habitué à résister plus nettement au politiquement correct).
Ce qui m’a réellement sidéré, c’est le piètre score des positions pro-vie au RN (alors que ce dernier a plus de députés que LR, il en a moins qui ont voté contre le texte). Plus étrange encore, alors que seuls 4 députés RN avaient voté contre l’amendement de suppression du projet de loi, 46 ont voté pour le projet de loi. Autrement dit, entre le début et la fin des débats à l’Assemblée, il s’est passé quelque chose qui a conduit des opposants à la constitutionnalisation de l’avortement à ne pas s’opposer. Il ne fait aucun doute que ce « quelque chose » est une pression de la direction du parti. Dans les couloirs de l’Assemblée, on a entendu évoquer le poids du lobby LGBT (puissant au RN comme ailleurs) et cela n’est évidemment pas à écarter. Cependant, une interprétation beaucoup plus simple (et non exclusive de la précédente !) permettrait d’expliquer le même résultat : les dirigeants du RN, voyant qu’ils peuvent gagner la prochaine présidentielle, cherchent à se rendre « respectables » en évitant les sujets qui fâchent.
On peut, en outre, raisonnablement supposer aussi que ce calcul s’est doublé de l’idée que les « cathos pro-vie » ne pèsent pas bien lourd électoralement et que, par conséquent, leur tourner le dos ne coûte rien.
Le problème, c’est que cela ne fonctionne pas du tout ainsi.
D’abord, il est assez évident qu’il vaut mieux perdre sur ses idées que gagner sur celles des autres. En l’occurrence, quel est l’intérêt d’avoir une majorité RN si c’est pour qu’elle applique la politique d’Emmanuel Macron ? On pourrait me rétorquer que la question de l’avortement n’a jamais été centrale dans le programme du RN et que tout ce qui compte est la lutte contre l’invasion migratoire et l’insécurité. Peut-être mais changer d’avis sur des questions aussi fondamentales que la vie humaine envoie le message que rien dans le programme n’a suffisamment d’importance pour que l’on y tienne au point d’accepter de perdre les élections plutôt que d’y renoncer. En d’autres termes, qui nous garantit que la même volte-face n’aura pas lieu sur les questions régaliennes ? Et j’insiste sur le fait que c’est bien un changement très profond de position qui fait passer de l’idée que l’avortement est un drame à éviter au maximum à l’idée que c’est un droit constitutionnel qui doit s’imposer à tous (y compris aux médecins qui n’en veulent pas ou aux militants pro-vie qui seront ainsi réduits au silence). J’ajoute que, si affirmer que l’avortement est un drame et non un droit était trop compliqué (?!), il était très facile – le président du sénat lui-même ayant ouvert la voie – de dire que le sujet n’avait rien à faire dans la constitution.
Par ailleurs, il n’est pas nécessaire d’être surinformé sur la marche du monde pour savoir que l’avortement est activement promu par les officines mondialistes, y compris les fameuses ONG de Soros. Si le clivage que le RN tente d’imposer entre patriotes et mondialistes a un sens, on ne comprend pas bien pourquoi des patriotes tiendraient à toute force à obéir aux desiderata des mondialistes.
Ce qui m’amène à un troisième point : il semble que dans tous les partis, l’idée générale soit que soutenir la constitutionnalisation de l’avortement soit le signe que l’on appartient au « cercle de raison » ou à « l’arc républicain » (après tout, il fut bien un temps où pour être un « bon républicain », il fallait réclamer toujours plus d’extermination en Vendée). Si je comprends bien le raisonnement des cadres du RN, en votant pour (et en faisant tout, corollairement, pour limiter les votes contre) cette réforme constitutionnelle, ils montrent ainsi qu’ils deviennent respectables. Mais respectables pour qui ? Certainement pas pour leurs électeurs qui soit se fichent du sujet, soit sont hostiles ou du moins réservés sur l’avortement – et, en tout cas, considéraient naguère que Jean-Marie Le Pen était cohérent en s’opposant à l’immigration et en encourageant la natalité (et donc en dissuadant l’avortement). La seule interprétation est que ces cadres cherchent à être respectables pour ce qu’on appelle aux Etats-Unis l’Etat profond, journalistes influents, hauts fonctionnaires ou politiciens. Or, c’est précisément cet Etat profond qui a mis un oukase sur le FN, puis le RN. Il me semble extrêmement étrange de se détourner de ses électeurs pour montrer patte blanche à ses ennemis. A ce propos, il ne serait peut-être pas inutile de garder en mémoire qu’une bonne partie des abstentionnistes ont été, à l’occasion, électeurs du RN : si, à mesure que l’on gagne des électeurs, on déçoit les précédents, où est la progression ?
S’agissant du poids électoral des « cathos pro-vie », je comprends fort bien que, lorsque l’on caracole à 30% d’intentions de vote dans les sondages, on ne se préoccupe guère d’un ou deux petits points. Il reste que c’est un calcul dangereux pour au moins deux raisons. La première, c’est que, si l’électorat pro-vie est effectivement (hélas) minoritaire et ne peut donc faire élire personne, il peut, en revanche, empêcher quelqu’un d’être élu. Je rappelle que l’élection présidentielle est à deux tours. Souvenons-nous par exemple que Lionel Jospin, promis à une large victoire au second tour de 2002, manqua la qualification pour 196 000 voix. La leçon, qui ne semble pas avoir été entendue par les stratèges du RN, l’avait été par Nicolas Sarkozy: ayant été aux premières loges de cette affaire, je peux témoigner qu’il avait exigé du groupe UMP du sénat qu’il vote contre la recherche sur l’embryon dans la loi de bioéthique de 2011 – afin de ne pas être enquiquiné par des cathos énervés, avait-il précisé… La deuxième raison qui rend ce calcul tout à fait hasardeux tient au fait qu’il ne suffit pas de gagner l’élection, il faut ensuite gouverner (nationalement et localement) et le bloc « conservateur » (avec tout ce qu’il comporte de « notables de province » et de compétences diverses) apporterait de ce point de vue un très significatif appoint au bloc populiste. Rien n’impose à Marine Le Pen d’adhérer à nos convictions, mais les heurter sans profit me semble parfaitement impolitique.
Il y aurait bien sûr encore beaucoup à dire, et j’y reviendrai peut-être, mais je voudrais finir sur un dernier point de pure tactique électorale. L’élection que Marine Le Pen et tous ses lieutenants ont en tête est l’élection présidentielle, mère de la vie politique française depuis la réforme de 1962 (et plus encore depuis l’adoption du quinquennat). Je passe sur le fait qu’il ne me semble pas raisonnable de vouloir le pouvoir à Paris sans le prendre aussi localement. M. Macron a fait cette faute en 2017 : cela lui a, en apparence, réussi puisqu’il a gagné mais, en pratique, quel bilan restera-t-il de ses deux mandats ? A peu près rien (si ce n’est d’abondantes privations des libertés publiques et ce genre de réformes « sociétales » qui peuvent se mener sans aucun soutien populaire). Je serais curieux de savoir comment on peut s’opposer à l’immigration massive, relancer la natalité, rétablir les libertés publiques ou restaurer le dialogue social sans avoir de relais de terrain. Mais passons, ce n’est pas le sujet pour aujourd’hui. La présidentielle, je le rappelais à l’instant, est une élection à deux tours. Il est extrêmement peu vraisemblable que Mme Le Pen puisse gagner dès le premier (même De Gaulle, qui avait imposé cette réforme de 1962 pour son propre bénéfice, fut mis en ballotage). Cela implique qu’elle devra chercher des alliances de second tour. Or il n’existe que deux possibilités : soit elle cherche une alliance avec LFI en essayant d’unir tous les « populistes », soit elle cherche une alliance avec LR, Reconquête, et la « droite hors les murs ». La première possibilité semble de moins en moins envisageable (les électeurs de gauche qui ne sont pas encore partis au RN sont de toute évidence les plus fanatiques du « multiculturalisme » et du wokisme et on les imagine mal rejoindre le RN au deuxième tour, d’autant qu’ils savent pertinemment que la gauche ou la droite « parlementaires » sont sous leur coupe idéologique). Reste l’alliance à droite. Evidemment le régalien est un excellent sujet d’union, mais cela ne peut pas être l’alpha et l’oméga du programme : il faudra bien trouver au moins quelques éléments pour une vision commune de l’homme et de la société. Dans ce registre, la défense de la vie innocente et de la famille naturelle semble un sujet d’entente assez logique. En tout cas, on voit mal sur quelles thématiques Marine Le Pen tendra la main à ses futurs alliés si elle cède à la gauche sur tout sauf l’immigration.
En d’autres termes, ces 12 députés qui ont voté contre la constitutionnalisation de l’avortement sont sans doute minoritaires, mais ils ont toutes les chances d’être amenés à jouer un rôle décisif dans l’éventuelle prise de pouvoir du RN. Il n’y a guère qu’eux qui pourront s’adresser à l’électorat de second tour. Il faudra donc regarder de près comment ils seront traités et ce qu’ils feront dans les prochains mois.
Guillaume de Thieulloy
ruaux
Pour un catholique , aucun problème pour voter pour ces 12 députés.
Par contre , impossible de voter pour les autres car ce serait devenir un complice
d”un meurtre et donc de faire un péché mortel.
LELIEVRE
Idem. C’est clair. Donc à la présidentielle le choix sera vite fait. Au deuxième tour, Marine Le Pen ne peut avoir un seul bulletin catholique, chrétien et un seul bulletin de tous ceux qui tiennent à la VIE.
Thibaud
Donc contre Attal ou Mélenchon vous ne voterez pas pour Le Pen par opposition à l’avortement ?
Ça a beaucoup de sens.
Thibaud
Ben non mdr.
Meltoisan
Réfléchissons encore un peu …
Que pourrait-on constitutionnaliser ?
Le changement de sexe pour enfants ?
Le mariage à trois, quatre, … ?
L’union avec des animaux ?
L’enfant objet ?
L’esclavage ?
La libération de tous les prisonniers ?
La destitution ?
Thibaud
Il est absolument certain que l’électorat catho anti-avortement (2-3%) ne jouera aucun rôle dans l’élection présidentielle.
Soit Le Pen sera contre l’extrême-gauche et elle gagnera parce que l’extrême-centre fera barrage, soit elle sera contre l’extrême-centre et elle perdra parce que l’extrême-gauche fera barrage.
LELIEVRE
Quand il manque 1 ou 2% sur une élection serrée…Allez savoir, toutes les voix comptent, surtout celles qui ont l’habitude de se rendre dans les urnes !
Thibaud
L’élection ne sera pas serrée. Ce sera 60-40 pour Le Pen contre Mélenchon ou 60-40 pour Attal contre Le Pen.
Collapsus
L’analyse de G. de Thieulloy est réaliste et intéressante. Ce désir de reconnaissance par le système de Marine Le Pen est également bien analysé et expliqué par E. Zemmour dans son dernier livre Je n’ai pas dit mon dernier mot. C’est ce travers chez elle qui me laisse très perplexe sur sa capacité et sa détermination à réformer la société car elle devra prendre des décisions très impopulaires et très vite renoncera. Même sur l’immigration.
En cela, je fais bien plus confiance en la détermination de l’équipe Zemmour qui ne reculera pas devant l’épreuve et Dieu sait que le chantier sera long et difficile.
Trophyme
Très juste
POMMIER
Effectivement, il paraitra difficile de voter Le PEN devant cette inutile lâcheté.
Philippe de Geofroy
Effectivement elle n’a aucune doctrine politique. Elle a été capable, en novembre 2022, d’expliquer qu’il était inutile d’inscrire l’avortement dans la constitution car il était dans la loi puis, ensuite, de demander une semaine plus tard cette constitutionnalisation et même de déposer un projet de loi dans ce sens. Sa seule compétence c’est le « coup politique ».
Thibaud
Le Pen n’a pas déposé de projet de loi de constitutionalisation de l’avortement.
ExtraEcclesiamnullasalus
” … les nationaux-socialistes (dont je persiste à ne pas comprendre par quelle aberration on continue de les placer à la droite de l’échiquier politique, …” (fin de citation).
Quelques pistes de réflexion :
Lire l’article, disponible en ligne, écrit par Joseph Goebbels, propagandiste en chef du régime nazi, daté du 16 juillet 1928, paru dans le périodique berlinois du parti politique hitlérien Der Angriff, et intitulé “Warum sind wir Sozialisten”
https://arbeitertum.wordpress.com/2010/10/11/warum-sind-wir-sozialisten/
Le hitlérisme, était un régime politique socialiste nationaliste, identitaire, suprémaciste et raciste. Le communisme, un régime socialiste internationaliste, collectiviste et égalitariste. Nazisme et communisme sont historiquement et politiquement les jumeaux monozygotes de la même idéologie et religion anthropolâtres, totalitaires et génocidaires.
La Gauche haineuse et génocidaire, crypto-communiste, sait pertinemment bien que le chancelier allemand Adolf Hitler était un socialiste nationaliste. Il lui est historiquement, et donc factuellement, impossible de le nier. Que fait donc cette Gauche pestilentielle ? Ce qu’elle a toujours et systématiquement fait de meilleur et de plus efficace : procéder à la falsification outrancière des faits. Comment ? Avec l’aide de ses courroies de transmission auprès de l’Education nationale, des artistes et du monde du spectacle en général, des syndicats et des propagandistes, déguisés en journalistes.
La nazisme étant un héritage politiquement et électoralement suicidaires, et donc impossible à faire fructifier, même auprès d’électeurs ignares, il fallait trouver un stratagème pour s’en débarrasser : grâce à l’entrisme révolutionnaire (infiltration communiste, la fameuse “longue marche à travers les institutions”), dans les corps sociaux précités, la Gauche assassine de masse, a fabriqué un de ses mensonges les plus réussis, les plus aboutis. Réussir à faire disséminer l’idée et faire croire que la nazisme, historiquement et idéologiquement issue de la Gauche révolutionnaire et génocidaire, était une monstruosité et une émanation de la Droite politique, et plus spécifiquement d’une de ses composante extrémistes.
Thibaud
L’Europe des nations existe déjà c’est l’Union européenne actuelle. L’UE n’a aucun pouvoir séparé des État, la Commission n’a aucun pouvoir décisionnel, toutes les décisions sont prises par consensus entre les États. Le sens des décisions est uniquement influencé par le poids politique de chaque État. Aucune décision de l’UE ne s’est jamais prise sans le soutien du gouvernement français. Si les décisions de « l’UE » sont mauvaises, c’est exclusivement parce que les gouvernements des États sont mauvais (notamment les gouvernements allemands et français).
(La Commission a un pouvoir décisionnel sur des points de détail dont on ne parle jamais et qui n’intéressent personne comme les aides d’Etat. Mais même cet exemple montre l’impotence totale de la Commission : c’est le domaine où la Commission a le plus de pouvoir et même ici, les États font à peu près ce qu’ils veulent. Ils déclarent les aides selon leur bon plaisir, continuent d’appliquer des régimes notoirement illégaux, la Commission ne s’autosaisit jamais ou presque, et si par extraordinaire la Commission déclare une aide illégale, non seulement c’est l’Etat qui détermine le montant de l’aide à récupérer mais surtout le montant revient… à l’Etat fautif donc in fine ce n’est pas l’Etat mais l’entreprise bénéficiaire qui est condamnée par la Commission)