Vu sur cette étude de 2005 :
Paul VI avait vu juste en 1968 :
"par sa structure intime, l'acte conjugal, en même temps qu'il unit profondément les époux, les rend aptes à la génération de nouvelles vies, selon des lois inscrites dans l'être même de l'homme et de la femme. C'est en sauvegardant ces deux aspects essentiels, union et procréation que l'acte conjugal conserve intégralement le sens de mutuel et véritable amour et son ordination à la très haute vocation de l'homme à la paternité. […]
On peut craindre aussi que l'homme en s'habituant à l'usage des pratiques anticonceptionnelles, ne finisse par perdre le respect de la femme et, sans plus se soucier de l'équilibre physique et psychologique de celle-ci, n'en vienne à la considérer comme un simple instrument de jouissance égoïste, et non plus comme sa compagne respectée et aimée."
senex
Merci de nous faire visualiser la “cassure” de la période 60-80 dans le monde occidental.Ces années correspondent à des années “glorieuses” sur le plan économique.La courbe montrerait que “l’argent ne fait pas le bonheur”,que la référence au seul matériel éclipse les valeurs spirituelles.Nul ne peut servir deux maitres : Dieu ou l’Argent.Merci de sortir SS Paul VI de l’oubli…
Cassianus
Le Code de Droit canonique de 1917 disait, au c. 1013
p.1 que “La fin première du mariage est la procréation et l’éducation des enfants; la fin secondaire est l’aide mutuelle et le remède à la concupiscence.” Le nouveau Code de 1983 change cet enseignement traditionnel pour dire au Can. 1055 que ” L’alliance matrimoniale, par laquelle un homme et une femme constituent entre eux une communauté de toute la vie [est] ordonné par son caractère naturel au bien des conjoints ainsi qu’à la génération et à l’éducation des enfants”. La procréation des enfants passe après le bonheur des époux. Il n’est pas impossible que cet étrange renversement de l’ordre des fins du mariage soit pour quelque chose dans le problème qui est examiné ici.
C.B.
Document intéressant; où est l’œuf et où est la poule? S’agit-il simplement de deux œufs différents d’une même poule (une même cause qui expliquerait à la fois l’augmentation de la banalisation de la contraception et de celle des divorces)?
Paul
Ce n’est pas parce que des courbes sont corrélées que l’une est la cause de l’autre.
Elles peuvent très bien avoir une cause commune.
Jean Theis
Les femmes n’ont pas demandé à être aimées et respectées, mais à être les égales, c’est-à-dire à travailler autant et à gagner autant, et à faire des enfants quand elles veulent et pas autrement.
Elles ont gagné de travailler autant, c’est-à-dire en fait, plus, dans la mesure où tenir une maison et éduquer des enfants ne compte pratiquement pas.
Briscard
Ces courbes ne prouvent absolument rien, une corrélation proche de 1 ne signifie pas causalité.
Il faut chercher un cofacteur explicatif.
[La cause intrinsèque est indiqué dans Humanae vitae. MJ]
Briscard
[La cause intrinsèque est indiquée dans Humanae vitae. MJ]
Statisticien, je préfère cette explication qui est bien plus probante.