L’équation paraît simple : en éliminant des enfants par avortement, il y aurait moins d’enfants pauvres, selon l’UNFPA ; ce qui, à première vue n’est pas évident quand on sait le coût de ces opérations et des soins qui les accompagnent. Logique implacable du modèle individualiste occidental imposée au monde entier, l’autre comme ennemi de la jouissance personnelle.
Cette analyse est totalement fausse, de nombreuses études tendent à démontrer qu’une forte démographie est un indéniable facteur de dynamisme économique. Priver un pays de ses enfants c’est le priver de développement. Il ne faut pas se leurrer, l’essentiel de ces mesures est destiné aux pays d’Afrique, ces fameux pays en voie de développement depuis bientôt 50 ans…
L’UNFPA est guidée par une conception raciste et colonialiste des populations qui "ne peuvent se prendre en charge". Depuis qu’elle oeuvre dans cette Afrique qu’elle dirige comme un zoo, le Sida s’est propagé de façon catastrophique – le Sida permet aussi de contrôler les populations – l’avortement, la contraception et leur cortège de comportements sexuels à risque se sont répandus comme un feu de brousse ; idem la faim, la misère, la guerre, la pauvreté…
Relation de cause à effet ? C’est indéniable. Mère Térésa rappelait courageusement devant le Sénat Américain : "Quand l’enfant devient l’ennemi no 1, alors tout homme est susceptible d’être mon ennemi à abattre. Que tous ceux qui ne peuvent garder leur enfant me le confient".