Dans Valeurs Actuelles, Frédéric Pons note que la conférence de Benoît XVI est un appel au dialogue franc et réciproque :
"Attaché à poursuivre le dialogue noué avec l’islam, Benoît XVI rappelle aux musulmans qu’il n’est pas interdit à un non-musulman de parler de l’islam. […] Benoît XVI n’a pas cité les innombrables sourates d’une violence inouïe sur l’obligation de la foi musulmane, le sort des apostats, des blasphémateurs, des femmes. Il n’a pas parlé du statut discriminatoire réservé aux “impies” et aux “pervers” (juifs et chrétiens), des violences faites aux chrétiens en terre d’islam, des kamikazes du djihad. Rien de cela n’a été évoqué mais ces quelques lignes sur l’islam (10 % de sa conférence) marquent l’“heure de vérité” entre chrétiens et musulmans : Benoît XVI veut dialoguer avec l’islam, mais dans la clarté, dans la réciprocité. Son message est aussi un appel à la responsabilité adressé aux chefs musulmans."
Et effectivement, selon Annie Laurent,
"La plupart des prises de position de responsables musulmans, politiques ou religieux, montrent que les chefs de l’islam refusent de regarder la réalité en face. Ils nient que l’islam puisse être autre chose qu’une religion de paix et de tolérance, ce que l’actualité se charge de démentir tous les jours. […] L’“affaire de Ratisbonne” est intéressante parce qu’elle révèle les fragilités et les ambiguïtés du dialogue islamo-chrétien, noué ces dernières années. Désireuse d’avancer, l’Église catholique a minimisé les divergences doctrinales. Elle s’est montrée peu exigeante dans le domaine de la réciprocité. Elle s’est mise en position de faiblesse, entretenant l’idée qu’elle reconnaît l’islam comme une religion qui vient de Dieu. Le baiser de Jean-Paul II au Coran, offert par une délégation irakienne, en 1999, suscita un trouble réel chez les chrétiens d’Occident et d’Orient, comme une attestation officielle de la vérité de l’islam.
Sous l’impulsion de Benoît XVI, l’Église préfère aujourd’hui la netteté philosophique et théologique, conjuguée avec le respect des personnes. […] L’Église est confrontée à un choix difficile. La première approche du dialogue avec l’islam s’est avérée décevante. Redoutant tout ce qui peut conduire au relativisme et altérer l’identité chrétienne, Benoît XVI privilégie désormais la seconde : vérité et franchise. […] Sensibles à la force – spirituelle dans le cas du pape –, les musulmans pourraient se montrer plus attentifs aux exigences d’un dialogue authentique. Le voyage du pape en Turquie aura valeur de test.
merovepontificat de JPII
Allez sur le site: lescatholiques.free.fr, vous y trouverez l’etude et commentaire u discours de ratisbonne de BenoîtXVI
Il n’y aura plus de dialogue mou!
Il n’y aura plus de dialogue oecuménique mou!
Il n’y a plus de raison d’avoir peur d’affirmer son identité de catholique, c’est la premer accomplissement de ce pape après ‘à ans de concile et le JPII, c’est la concrétisation de son:” N’ayez pas peur…”
Jutte
Le dialogue oecuménique “mou”, qui le tenait ?
Allez au bout de votre raisonnement.
Jerome
votre site “lescatholiques.free.fr” n’est pas très bien fait…votre site est mou !
P. H
L’article d’Annie Laurent me semble vraiment intéressant et pertinent,
en effet, embrasser le coran en public a “désorienté” de trés nombreux catholiques (dont je suis)
Peut-on embrasser un livre injurieux envers l’Eglise et le Chrétiens?
Benoit XVi semble suivre un autre chemin…
comme l’explique cet article
hb
Contrairement, à ce beaucoup pensent,et sans préjugé de rien, je doute que la pape Jean-Paul II, soit canonisé “subito”
Agnès
“… je doute que la pape Jean-Paul II, soit canonisé “subito””
Je rappelle qu’un “saint” n’est pas quelqu’un de parfait, quelqu’un qui n’a jamais commis d’erreur.
Seul Dieu est parfait.
P. H
@ AGNES
non, un saint est qq’un qui a parfois commis de grosses erreurs (Père de foucauld, St Pierre qui a renié,etc)
mais, jamais dans le domaine de la Foi,ou alors il s’en est PUBLIQUEMENT repenti.
reflexion intéressante: que pensent les trois martyrs éxécutés hier par les musulmans d’un chef spirituel catholique qui embrasse publiquement le Coran?
Prions pour lecourageux Benoit XVI
Agnès
@ P.H.
Entièrement d’accord avec vous.
Seulement je me garderais bien de dire que le fait d’embrasser le coran était – de la part de Jean-Paul II – une erreur dans le domaine de la FOI ! Dans ce cas-là, on peut éventuellement dire que ce fut une “maladresse”.
hb
A Agnés,
Je pense que vous sous estimé Jean-Paul II dans ses “maladresses”