Minute fait le compte :
"Amedy Coulibaly, l’« homme de Montrouge » et de l’épicerie casher, est encore mineur lorsque, en 2001, il écope de ses premières condamnations; trois ans de prison (dont deux avec sursis) puis quatre ans de prison (dont deux avec sursis). Les peines sont confondues. Et puisque c’est un bon gars, il bénéficie d’un aménagement de peine. En 2002, il reprend quand même un an, dont neuf mois avec sursis… En 2004, il passe en cours d’assises pour braquage. Il prend six ans ferme. Moyennant quoi on le retrouve devant les tribunaux deux ans plus tard! Accusé de trafic de stupéfiants, il prend cette fois un an et demi. Lorsqu’on l’arrête une nouvelle fois en 2010 – il a été libéré en 2009 – dans le cadre de l’enquête sur la tentative d’évasion d’Ali Belkacem, il est placé en détention préventive. Tout de même… Pour complicité d’évasion, il est condamné en 2013 à cinq ans de prison. En mars 2014, en raison de sa détention provisoire… et d’une remise de peine d’un an, il est dehors. Il peut vaquer à ses préparatifs… Au total, Amedy Coulibaly a été condamné sept fois pour un total de plus de 22 ans de prison en moins de 12 ans!"
Dans un pays normal, le ministre de la justice aurait pris la porte.