Deux jours après la démission de 48 parlementaires du parti présidentiel, la Mauritanie est en proie à un coup d’Etat. Le président mauritanien Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, son Premier ministre et le ministre de l’Intérieur ont été arrêtés par des militaires à Nouakchott.
Juste avant son arrestation, ce matin le président avait limogé tous les responsables militaires du pays. Quatre nominations avaient eu lieu dans la foulée à la tête de l’état-major de l’armée, de la gendarmerie, de la garde nationale et de l’état-major particulier de la présidence.
Le chef de l’Etat, premier président démocratiquement élu (en mars 2007) depuis l’indépendance du pays en 1960, a été emmené dans un lieu inconnu, le chef du gouvernement se trouve dans une caserne près de la présidence
Par ailleurs, la radio et la télévision nationale mauritanienne ont cessé d’émettre après une intervention de militaires, alors que des mouvements de troupes étaient signalés à Nouakchott.
tonio
Il est des pays où l’on ne s’oppose pas sans risque à l’armée…
Votre post ne met peut-être pas assez en relief que c’est le limogeage des principaux chef militaires qui est la cause – ou sans doute plus exactement l’évènement déclencheur – du coup d’Etat.