Le forcément très sérieux Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale (COSV), mis en place par M.Macron et dirigé par le Professeur Fischer, rend bien sûr des avis. Comme le fameux comité scientifique et peut-être même le moins fameux comité d’analyse recherche et expertise. Rendre, c’est une des fonctions essentielles des organes mis en place par M.Macron en cette période d’orgie sanitaire ; le complément de la diarrhée verbale macronienne.
On apprend d’ailleurs, sur le site du ministère des solidarités et de la santé, que ce COSV travaille en lien étroit avec quatre autres comités (!) : le comité scientifique vaccin, le comité des parties prenantes, le comité des élus locaux et le comité citoyen. Ou le macronisme atteint de dysenterie organisationnelle.
Ce COSV a donc rendu le 30 avril 2021 un avis concernant les « Perspectives sur la stratégie de vaccination de la population adulte face aux variants et des enfants et des adolescents à l’automne ». C’est la question de la stratégie de vaccination des enfants qui nous intéresse ici.
Après une sorte de dédouanement introductif (« pour initier la vaccination des enfants, il est indispensable que la balance bénéfice-risque soit fermement établie, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui »), tout s’enchaîne ensuite parfaitement pour recommander et mettre en place une stratégie de vaccination des enfants :
- Le COSV indique que cela protègera les enfants et adolescents « d’un risque certes faible mais qui mérite attention» ! Le tableau de répartition des morts du covid, sur 14 mois, par classes d’âge permet d’illustrer ce niveau de risque [on regrette de n’avoir pas trouvé de répartition plus fine]. En gros, le risque est nul. En nombre, cela représente sans doute un nombre d’enfants et d’adolescents à compter sur les doigts de deux mains
- Et, si comparaison n’est pas raison, ça aide parfois, en particulier pour comprendre le niveau de trouille et d’absurdité auquel les autorités sanitaires diverses veulent nous amener. Sur les routes de France il y a eu, en 2019, 153 morts de moins de 18 ans.
- Suinte surtout la volonté d’utiliser les enfants et adolescents pour arriver à une « immunité de groupe nécessaire pour réduire significativement la circulation virale». En effet, à la suite de calculs compliqués (y compris des modélisations de l’institut Pasteur dans lesquelles, depuis le début de l’épidémie, on a appris à avoir toute confiance, n’est-ce-pas ?), ces pontes ont défini qu’il fallait une immunité de 75% de la population totale. Pourquoi donc 75% ? En juin 2020, le modélisateur du conseil scientifique, M.Simon Cauchemez, disait « Mais étant donné les caractéristiques de transmission de Sars-CoV-2, on n’aura pas atteint l’immunité collective avec 20 % de la population infectée. Il nous faudra malheureusement une proportion plus importante d’infectés pour cela. Probablement la moitié de la population au moins ». L’épidémiologiste Antoine Flahaut, à la même époque, expliquait : « on n’est pas d’accord, concernant ce nouveau virus, sur la valeur du seuil d’immunité qu’il faut que la population atteigne pour lui permettre de tourner définitivement la page de cette pandémie. Les modèles de l’Imperial College de Londres prédisent un seuil nécessaire situé entre 60 % et 70 % de la population. D’autres modèles, qui ont introduit dans leurs calculs des interactions sociales plus complexes et plus précises, prédisent un seuil beaucoup plus bas, de 15 % ». Bref la bouteille à l’encre. On ne s’étonnera pas trop d’un nombre de 75% aujourd’hui : les puristes hygiénistes continuent de s’en donner à cœur joie. Après tout, quoi qu’il en coûte…
- Et comment, raisonne le COSV, arriver à ce graal du 75% quand on sait que tous les adultes ne seraient pas vaccinés et que « l’efficacité du vaccin n’est que de 90%» ? [Un taux d’efficacité du vaccin à 90% est très flatteur d’ailleurs. Un article du Figaro d’avril 2021 faisait état d’autres calculs du même institut Pasteur et tablant sur un taux d’efficacité du vaccin de 80% ! Il n’y a pas à dire, tout inspire confiance dans leurs calculs]
- C’est simple : sans la vaccination des enfants de moins de 16 ans, il y aurait « un déficit de près de 7M de personnes parrapport à l’objectif de 51M ». Et, pire, le taux de vaccination des adultes pourrait être plus faible que dans le modèle (80%). Pas grave, enfants et adolescents vont servir de bataillon de remplacement : « Ainsi, même en se plaçant dans des conditions optimistes, le nombre de personnes à atteindre nécessite de considérer la vaccination des enfants. Ces résultats rejoignent ceux présentés par la modélisation de l’Institut Pasteur»..
- Ultime avantage : « on peut de plus indiquer que l’obtention effective d’une immunité collective serait bénéfique aux enfants en leur permettant de vivre dans une société protégée, avec un système d’éducation opérationnel, et des conditions qui limitent les troubles psychologiques liés à la crise». Ca ressemble assez à M.Macron qui, ayant provoqué tous désordres affectifs et psychologiques par toutes ses décisions de gestion de la situation sanitaire, annonce ensuite fièrement un carnet de 10 tickets-visites psychologiques pour tout enfant.
Quelles seront à partir de là les caractéristiques de cette vaccination des enfants et adolescents ? Tout d’abord, le rapport recommande la vaccination à partir de trois ans (« Cette option parait raisonnable pour atteindre une immunité collective suffisante »). Mais n’exclut pas la vaccination entre 6 et 36 mois. Cependant,
« cette option peut être discutée, les nourrissons participant probablement [sic] plus faiblement à la dynamique de transmission virale ».
- Les seuls vaccins envisagés pour le moment sont ceux à ARn messager, en particulier le vaccin Pfizer (« le vaccinPfizer/BioNTech est déjà homologué pour cette classe d’âge des adolescents de 16 ans et plus»). C’est-à-dire justement les vaccins dont la technologie suscite, chez des membres de la communauté scientifique, le plus de doutes quant à une éventuelle recombinaison avec le génome, et donc sur des effets à long terme. Sans compter les effets immédiats. Le rapport se veut entièrement rassurant : « Les résultats des essais cliniques de Pfizer sur des enfants de 12 15 ans ont montré une efficacité vaccinale de 100% contre la maladie. Ces essais cliniques ne mettent pas en évidence d’effets indésirables ». Mais quand même… : « Il faut néanmoins mentionner l’alerte récente venued’Israël suite à l’observation de 62 cas de myocardites (dont 2 décès) après administration de deux doses de vaccin Pfizer chez des jeunes adolescents et adultes de 16 à 30 ans ».
- Le calendrier, lui, est tout prêt : « les adolescents de 16 ans et plus pourraient être vaccinés dès l’été [l’été, c’est dans un mois], comme c’est déjà prévu dans d’autres pays européens… A partir de là, en fonction des résultats d’efficacité et detolérance des vaccins chez les enfants, et de l’avancée des procédures règlementaires, les enfants de 12 à 15 anspourraient être vaccinés à la rentrée Pour les enfants de moins de 12 ans, il existe encore des incertitudes sur lesdates prévues d’autorisations des différents vaccins, qui pourraient arriver entre l’automne 2021 et le début de l’année 2022 ».
- Evidemment, le rapport souligne le problème de « l’acceptabilité de la vaccination des enfants dans un contexte debénéfice individuel faible». Et donc, il faudra déployer la propagande : « Un travail important de communication devraêtre engagé et pourra s’appuyer sur la stratégie déployée dans les pays anglo-saxons où la vaccination antigrippale est recommandée chez les enfants, dans un contexte de bénéfice individuel similaire [c’est-à-dire nul]. Une communication devra être adressée aux parents, mais il faudra également prévoir une communication ciblée à destination des enfants, adaptée à leur degré de maturité ». Stratégie des pays anglo-saxons ? Comme à New York peut-être ?
La conclusion du rapport sur ce sujet est limpide :
« En fonction des résultats des essais cliniques, des informations recueillies sur la sécurité des vaccins, et de l’obtention des AMM pédiatriques, il sera nécessaire de vacciner les adolescents (dès l’été 2021) etles enfants (à partir de l’automne 2021) pour atteindre une immunité collective suffisante ».
Rappelons pour terminer qu’usuellement, face à une épidémie, une société cherche d’abord à soigner les malades. Les lecteurs du Salon beige ont depuis longtemps souligné cet angle mort de la politique gouvernementale qui est sans doute sa plus grande faute, inexpliquée à ce jour et à la racine de tant d’autres. Voilà ce que le Dr Maudrux, dont le rôle inlassable dans la présentation des traitements existants contre le covid à rebours de tous les circuits officiels a déjà été souligné, écrivait dans son dernier billet publié sur son blog à propos de l’ivermectine :
« Il semblerait que pour stopper une vague, l’ivermectine seule (moins de 3% de vaccinés 2 doses en Inde, 1,5% au Zimbabwe, 1% en Afrique du Sud), aille beaucoup plus vite que les vaccins seuls. 15 jours d’un côté, plusieurs mois de l’autre. De plus nos vaccins semblent avoir des problèmes avec le variant indien, alors que l’ivermectine n’en a cure.
Ne pas traiter la Covid en phase précoce, c’est comme un cancérologue qui attendrait d’avoir des métastases avant de commencer le traitement d’un cancer, c’est comme un chirurgien qui devant une appendicite attend qu’il y ait septicémie et péritonite avant d’opérer. C’est la médecine que nous pratiquons aujourd’hui ».
zongadar
Wake up little France, wake up!
zongadar
ni trouille (si peut-être un peu maintenant, vu l’accélération de la propagande et les retournements de vestes), ni absurdité, … ni incompétence d’ailleurs…mais perversité (et ce, vite avant que les gens ne réalise ce qu’est le SM102 contenu dans maux-derna).
sivolc
Un grand merci pour cet exposé synthétique clair et net. Mais comment protéger nos enfants de cette folie furieuse soi-disant “sanitaire” qui ne vise ,selon moi et bien d’autres, qu’à enrichir Big Pharma et peut-être bien pire encore ? Ceux qui décident de tout cela me semblent possédés du démon, nous devons les combattre en résistant à leurs décisions inhumaines.
Henri Marès
« Sortez du milieu [de Babylone], ô mon peuple, afin de ne point participer à ses péchés, et de n’avoir point part à ses calamités » (Ap 18,4)
Philippe de Geofroy
Je ne suis pas, par principe, opposé à la vaccination mais j’ai du mal à comprendre l’intérêt de vacciner une population jeune pour laquelle le risque de mortalité par le COVID est quasiment égal à zéro. En effet, si toutes les personnes à fort risque de mortalité sont vaccinées cela n’a pas beaucoup d’importance que le virus continue à circuler chez les jeunes ; ils ne risqueront plus de contaminer les gens fragiles. La contamination des jeunes permettra de terminer l’immunité collective. Par contre je suis dubitatif sur la compétence en virologie du Docteur Maudrux, urologue à la retraite et par ailleurs excellent ancien président de la caisse de retraite des médecins. On nous a beaucoup dit que l’Inde était épargnée à cause du traitement par l’Ivermectine. Cela ne me semblait pas très sérieux car je ne vois pas comment des gens qui meurent de faim pourraient s’offrir un médicament même peu onéreux. Et on voit aujourd’hui, qu’avec ou sans Ivermectine, l’épidémie flambe en Inde.
Faliocha
Il ne s’agit PAS d’un vaccin, mais de thérapie génique. Et pour l’épidémie “flambante” chez d’autres que des vaccinés, je voudrais des témoins directs sur place, pas des articles de BFM !
sivolc
Vous paraissez oublier que, de l’avis de l’OMS comme du Conseil d’etat français ce vaccin de prémunise ses vaccinés ni contre leur contagiosité ni contre leur propre réceptivité. Quant à l’Inde, pays fédéral, les états qui sont sous ivermectine s’en sortent dix fois mieux que les autres; on ne peut pas faire une moyenne entre états sans et états avec. Il est très facile de se renseigner sur internet à ces sujets. Si vous le faites vous cesserez de dire “l’épidémie flambe en Inde”.
Philippe de Geofroy
Un vaccin n’a jamais premunisé personne ! Immunisé à la rigueur. Bien sur qu’il immunise ! Les vaccinés font beaucoup moins de formes graves, potentiellement mortelles. Quant à vos sources sûres en Inde n’hésitez pas à les donner.
A.MOR
Pour d’autres, on peut faire l’objet d’une forme particulièrement agressive, plus de 15 jours après la deuxième injection, voila ce qu’affirment certains? Alors qui doit on croire?
D’autre encore affirment que la vaccination, n’empêche pas le vacciné d’être porteur de la maladie.
Alors je ne comprends pas vos affirmations.
sivolc
tapez ivermectine puis cherchez
Philippe de Geofroy
Lors des premières vagues qui l’ont épargnée l’Inde prenait (soi disant) de l’Ivermectine. Maintenant ce sont certains états…
Ydelo
L’épidémie est sans doute à son pic en Inde (cf. les courbes), mais ils ont toujours un nombre de décès par habitant 7 ou 8 fois inférieur à la France, c’est énorme comme différence
Même en considérant que la population est plus jeune et que tous les morts ne sont pas comptabilisés, il reste un écart très significatif.
Pour l’ivermectine, tous les états ne l’utilisent pas, et selon le doctreur Maudrux, on voit une nette différence de mortalité entre l’Uttar Pradesh qui l’utilise et le Maharashtra qui ne l’utilise pas. Voir des sources qu’on ne peut pas qualifier de complotistes ici : https://www.statista.com/statistics/1103458/india-novel-coronavirus-covid-19-cases-by-state/
A.MOR
Le ministère de la solidarité et de la santé déménage à Bercy.
Bon il faut fausser les statistiques, sur les effets secondaires,
1- première étape on ne dévoile pas tous les cas (un avantage apparait immédiatement on ne payera pas ce que l’on ne peut attribuer à l’injection et les populations ne seront pas effrayées) actuellement il est évoqué un cas sur cent déclaré.
2 on délaye les statistiques d’utilisation de leur chimérique injection, afin qu’elle deviennent favorables à la fin des essais cliniques en introduisant les enfants qui n’ont que peu de risques, sur le court moyen terme.
Ainis ils vont valider leur essai et pouvoir rendre la chimère obligatoire pour tous à la fin des essais thérapeutiques, c’est à dire fin janvier 2023.
Collapsus
Le Dr Kory, rare sommité mondiale encore indépendante des puissances d’argent, nous explique les tenants, aboutissants et fonctionnements du monde de la santé. C’est assez effarant et cela ne nous rend pas optimiste sur ce qui se met en place.
https://www.sante-corps-esprit.com/ecoutez-ce-que-dit-lun-des-plus-grands-medecins-au-monde/
zongadar
Bonjour Philippe. C’est que vous n’avez pas la vue d’ensemble du puzzle, on nous focalise sur les vaccins qui ne sont qu’un outil, voyez déjà les ingrédients des vaccins par exemple, tapez Lipid SM102, en 15 secondes ça vous élargira la vue. Tout ceci est un puzzle dont il faut découvrir toutes les pièces une à une et voir comment elles s’assemblent et, comme dans un puzzle, il y a des parties plus claires et d’autres plus sombres.
Augusto 03
Laurent Alexandre est également urologue,ce qui n’empêche pas ce »parasite »co-inventeur du site »Doctissimo »d’avoir un avis sur tout,et d’être invité chez BFM et consorts pour débiter ses âneries.Le Docteur Maudrux a,j’imagine,une formation médicale de base,une certaine expérience de la médecine et à ce titre,je pense que l’on peut lui accorder un certain crédit.Quand à la situation de l’Inde,comme le précisent certains commentaires postés plus hauts,elle est très hétérogène.L’Inde est un état fédéral,et il existe de grandes disparités en terme de densité de population,de richesse,de soins,d’hygiène…toujours est il que,les états qui utilisent l’ivermectine ont effectivement des résultats spectaculaires dans leur lutte contre le Covid,et que globalement,l’Inde enregistre environ 7 fois moins de victimes par millions d’habitants que la France,ce qui,pour un pays de près d’un milliard d’habitants et hétérogène,est remarquable(voir les vidéos de Florian Philippot,bien documentées).L’idée de vacciner les enfants est stupide,car ceux-ci ne sont que très peu atteints par l’épidémie.La vaccination des enfants n’aura aucun effet sur sa propagation,sa seule utilité est qu’ils serviront de cobayes et rempliront un peu plus les poches de Bigpharma.Quand à la pseudo statistique proposée par Pfizer,affirmant que le vaccin est efficace à 100%,sur les enfants,ce n’est ni plus ni moins que de la »science pour les nuls »,dans la mesure où…ceux-ci ne sont pas atteints en règle générale par la maladie.Ce genre de plaisanteries rappelle les le faux sondages de Laurent Gerra et Virginie Lemoine,parodiant l’émission 7/7 dans le divertissement »Ainsi font,font,font » de Jacques Martin,où l’on apprenait benoîtement que »100% des présidents du RPR voteraient Jacques Chirac à la prochaine présidentielle ».Toute cette mise en scène pour une maladie dont 99,70% des personnes atteintes guérissent,est-ce que ce monde est sérieux ?
Pitch
– Il a tout rendu ?
– Non, il n’y a pas touché.
(Les Inconnus, circa 1988)
Chouan85
L’Inde c’est presque 1,4 milliards d’habitants, donc un très faible taux de mortalité comparé à la France notamment. Je persiste à dire, l’ivermectine, 100% de “réussite au bac”. Évidemment comme tout médicament si vous le donnez à des mourants ca ne marche pas.
Ydelo
Comme je le disais dans un autre article, l’argumentaire de ce Conseil d’Orientation se base notamment sur 3 prémisses erronées :
– il prend l’hypothèse d’un futur taux de reproduction du virus R0 égal à 4, alors qu’il était autour de 3 en mars 2020, et qu’en général cela va en diminuant avec les mutations
– il oublie volontairement de prendre en compte le niveau d’immunité collective déjà atteint (l’institut Pasteur parle de 20%, mais quand on se base sur la létalité ou les études de séroprévalence précédentes, on peut tabler sur 30 à 35%)
– il considère que le “vaccin” empêche la transmission du virus alors que ce n’est pas établi (selon les discours officiels il réduit le risque de forme grave mais n’empêche pas d’attraper la maladie, on ne sait donc pas si la transmission est réduite ni dans quelle mesure)
Sans parler bien sur des problèmes moraux, risques pour la santé, et atteintes à la liberté…