Lu dans Présent :
Craignant le renversement à la Cour suprême des Etats-Unis de la jurisprudence Roe v. Wade qui a contraint tous les Etats de la fédération américaine à légaliser l’avortement dans les années 70, le Sénat de l’Etat de New-York a au contraire adopté une nouvelle « loi sur la Santé reproductive ». Cette loi autorise les avortements tardifs jusqu’à la fin de la grossesse en cas de risque pour la vie ou la santé de la femme enceinte. Une notion de santé comprise au sens large, incluant la santé mentale interprétée comme pouvant être mise en danger en cas de grossesse en situation de difficultés socio-économiques de la mère de l’enfant, ce qui revient de fait à autoriser jusqu’au dernier jour de la grossesse ce qu’on appelle très pudiquement en novlangue « l’interruption volontaire de grossesse ». Et pour cause : la loi new-yorkaise prétend que la possibilité de se faire avorter serait un « droit fondamental » de la femme. Par ailleurs, la nouvelle loi de New-York abroge l’obligation pour les médecins de secourir tout bébé né vivant, y compris après un avortement raté. Le gouverneur démocrate Andrew Cuomo, qui se prétend pourtant catholique, n’a fait aucune difficulté pour signer la nouvelle loi puisqu’il l’avait demandée lui-même et même exigée en menaçant d’opposer son veto au budget de l’Etat pour 2019 en l’absence d’une libéralisation de l’avortement. Pour ajouter au morbide de la situation, la ville de New York a fêté cette « avancée » en illuminant le gratte-ciel du One World Trade Center en rose. L’Etat du Rhode Island, également gouverné par un parti démocrate dont la dérive vers l’extrême gauche ne semble pas près de s’arrêter, est en train de débattre d’un projet de loi qui irait dans le même sens.
Elda
Cauchemardesque. Le massacre des Innocents…