Lu sur le blog de la Liberté scolaire :
"«A Puy-Saint-Vincent, village des Hautes-Alpes, la maternelle devait fermer. Le maire, qui dénonce le désengagement de l’Etat, a décidé d’embaucher une institutrice», peut-on lire dans le quotidien Libération (17/02/2012), qui revient sur l’ouverture de cette «école privée de la République», dont nous nous étions fait l’écho.
Depuis, d’autres municipalités ont contacté la mairie de Puy-Saint-Vincent pour s’informer. « Dont Morainville-Jouveaux, dans l’Eure, 380 habitants. Qui appliquera le système dès septembre, annonce son maire, Jacques Enos : ‘On va embaucher une instit. On a, en primaire, une classe unique avec 10 élèves. Si on ne fait rien, elle va fermer. Donc, on crée une maternelle. Pour alimenter le primaire.’ De la prévention, en quelque sorte. ‘C’est un service de proximité qu’on rend aux familles, ajoute l’élu. L’inspection académique ne s’y oppose pas.’»"
C.B.
En suivant le lien:
1) La municipalité
“on préfèrerait que les pouvoirs publics assument leur mission”
l’instruction, mission régalienne? l’éducation, mission régalienne? la garde des enfants, mission régalienne?
2) en réponse à l’annonce “cherche enseignant pour classe maternelle ayant expérience et diplômes de l’Éducation nationale” il y a eu 52 candidats: salaire annuel brut 30 à 35 000 euros (sur le budget communal cela peut conduire à supprimer un feu d’artifice qui coûte 15 000 euros).
La municipalité souligne qu’elle rend un service de proximité aux familles.
Saint-Plaix
Les première remarques de la municipalité sont pour le moins étonnantes:
L’éducation et la garde des enfants sont des missions familiales même si les menées laïcistes et maçonniques actuelles essayent d’amener le contraire.
L’instruction est devenue une mission jacobine et n’a certainement pas été régalienne!
Je ne connais rien à la situation de Puy-Saint Vincent.
En revanche, pour bien connaître le secteur et les villages concernés, je m’interroge sur les motifs qui peuvent pousser le maire de Morainville-Jouveaux à jouer à cela: cette toute petite commune a tout intérêt à s’allier à sa voisine – chef lieu de canton sauf erreur – Lieurey, distante de moins de 5 km!
Alors de deux choses l’une, ou bien il s’agit de conserver localement “un service de proximité aux familles” ou bien il s’agit d’une maneuvre politique locale en une période ou la représentation municipale et départementale est fortement remise en cause à court terme par la réforme territoriale…
Mais je ne vois pas là d’intérêt réel ni des familles, ni des finances locales: combien d’enfants en zone rurale font plus de cinq kilomètres pour être anmenés sur leur lieu de scolarisation? L’immense majorité!
Et il s’agirait de 10 enfants???
Ou alors, il y a des modifications prévues pour la rentrée scolaire sur Lieurey qui conduiraient à utiliser les infrastructures ainsi consituées.
Mais a priori, cette histoire – présentée ainsi – n’est vraiment pas claire!
C’est le moins qu’on puisse dire!