Alors que le gouvernement a pour ambition éducative de relancer la lutte contre les stéréotypes de genre à l’école dès la petite enfance, Créer son école, association présidée par Anne Coffinier, crée un Observatoire de la liberté d’enseignement.
Le bac issu de la réforme de Jean-Michel Blanquer est un bac qui exclut du régime normal les élèves en instruction en famille et en établissement privé indépendant. Ces derniers ne peuvent bénéficier d’aucune note en contrôle continu et se trouvent contraints à passer 13 à 14 épreuves terminales, là où les autres n’en passent que 4. Cette situation est stressante et vécue comme une injustice par les élèves, d’autant que l’Education nationale n’a pas su organiser, cette année en tout cas, les épreuves dans des conditions respectueuses (épreuves en des lieux éloignés, examinateurs absents ou inconscients du déroulé des épreuves…) Alertés officiellement de ces dysfonctionnements tant par des écoles que par Créer son école, qui a transmis près de 80 cas de dysfonctionnements nominatifs et documentés, le Ministère a préféré nier les problèmes. Le nouveau Ministre Pap Ndiaye devra montrer qu’il est le ministre de l’éducation de tous, et qu’il a le souci de chacun. Les lycéens des écoles indépendantes doivent pouvoir passer le bac dans les mêmes conditions que ceux des écoles publiques, le bac n’appartenant pas à l’Education nationale. C’est un diplôme national, qui constitue le premier grade universitaire. Il doit pouvoir être passé par tout type de candidat sans discrimination, et dans des conditions d’égalité réelle.
La loi confortant le respect des principes de la République prévoit que l’administration puisse réclamer à toute école des documents financiers retraçant l’origine exacte de chaque recette (nom de chaque donateur etc…) sur 5 ans. Le motif avancé était de lutter contre les financements de sectes ou de mouvements salafistes. En pratique, certaines académies comme celle d’Amiens, dont le recteur est l’ancien directeur de cabinet de Jean-Michel Blanquer, ont demandé en masse et sans distinction ces documents à de nombreuses écoles, qui ne présentaient aucun risque de séparatisme. La loi destinée à “lutter contre le séparatisme” a mis en place un numéro national unique par enfant, afin d’en assurer mieux le suivi. Ainsi les écoles doivent-elles déclarer chaque enfant et leur demander à eux, de déclarer les métiers de leurs parents. Ce type d’approche normative ne peut-il pas avoir une incidence sur les relations entre élèves et enseignants, et plus particulièrement l’obligation de neutralité des uns par rapport aux autres ? Pourquoi l’école aurait-elle à connaître le métier et la classification du métier des parents de chaque enfant qu’elle scolarise, pour les entrer dans le logiciel ONDE qui, lui-même, contient des données sensibles et qui seront transmises systématiquement à la direction des statistiques du Ministère ? Ces questions doivent être posées. Si le salaire n’est pas meilleur que dans le public, le directeur comme les professeurs bénéficient dans les écoles indépendantes de plus de responsabilités, de libertés, et moins d’obligations technocratiques. Or, le renforcement des contrôles sur les écoles indépendantes restreint, toujours plus, les libertés et le droit à se penser et à vivre sans se définir par rapport à des catégories imposées par l’administration. Il ne s’applique pas spécifiquement aux écoles indépendantes mais il vient faire en sorte que les écoles indépendantes ne soient pas un lieu où plus de libertés s’exercent que dans d’autres écoles. Ces réformes rognent petit à petit les différences qui font encore la valeur des écoles indépendantes, et qui permettent à un esprit pionnier de liberté d’y flotter. « Surveiller et punir »?
L’Observatoire est destiné à présenter
- la situation juridique de l’exercice de la liberté d’enseignement France (point des lois et jurisprudences) ;
- les repères statistiques relatifs aux écoles indépendantes en France, et les données et analyses de créations d’école sur
plusieurs années ; - Une bibliographie des publications scientifiques sur les écoles indépendantes et la liberté d’enseignement.
Vladu
Très bonne initiative.
Il est seulement dommage de ne pas donner le nom du tyran d’Amiens.
Apparemment, il s’agit d’un certain Raphaël Muller, nommé recteur de l’académie d’Amiens en conseil des Ministres le 22 juillet 2020.
Donc ce Raphaël Muller fait partie des privilégiés de la République : de ces modernes aristocrates, très grassement payés par le sang et la sueur des autres Français.
Comme tous les hauts fonctionnaires, Raphaël Muller bénéficie de toutes sortes d’avantages, payés par l’impôt public.
Si quelqu’un devrait tendre compte de chacun des centimes qu’il dépense, c’est bien lui !
Mais, visiblement, l’argent public (qui vient des poches des contribuables français, pressurés par les vampires du fisc) ne lui suffit pas.
Raphaël Muller, qui vit dans les ors de la république, estime que même l’argent PRIVÉ lui revient !
Dans sa frénésie spoliatrice, Raphaël Muller se croit autorisé non seulement à vivre luxueusement aux frais de ces cochons de contribuables, mais même à demander compte aux écoles PRIVÉES de l’argent PRIVÉ qu’elles reçoivent !
C’est vraiment ahurissant !
Ce Raphaël Muller se prend-il pour un vampire ?
Veut-il aller sucer le sang et la moelle de tous les Français ???
Veut-il vivre en satrape au milieu d’esclaves rampant à ses pieds ?
Jusqu’à quand souffrirons-nous cette abominable dictature ???