Le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, déclare que le déclin démographique en cours dans le pays constitue un risque urgent pour la société japonaise. Le taux de natalité du Japon – l’un des plus bas du monde – n’est pas viable.
“Le Japon est sur le point de se demander s’il peut continuer à fonctionner en tant que société”.
Kishida, qui a pris ses fonctions en 2021, a déclaré qu’il avait l’intention de lancer une nouvelle agence gouvernementale en avril pour soutenir les enfants et les familles. Il veut que le gouvernement double ses dépenses dans les programmes liés aux enfants.
“Concentrer l’attention sur les politiques concernant les enfants et leur éducation est une question qui ne peut pas attendre et ne peut pas être reportée”.
Le Japon, avec 125 millions d’habitants, a la deuxième plus grande proportion de personnes âgées de 65 ans et plus au monde. Le seul pays ayant une proportion plus élevée de personnes âgées est Monaco. Sans modification démographique à court terme, le Japon comptera environ 90 millions d’habitants en 2050.
M. Kishida s’est prononcé en faveur d’un soutien économique direct aux familles ayant des enfants à charge, du renforcement des services de garde d’enfants et de la réforme des habitudes de travail japonaises afin de permettre aux parents qui travaillent de mieux concilier vie professionnelle et vie privée.
Des propositions spécifiques pour faire face à la crise démographique sont élaborées par un groupe de travail dirigé par le ministre du gouvernement chargé de les mettre en œuvre. Les membres prévoient de présenter des mesures d’ici la fin du mois de mars afin qu’elles puissent être incluses dans le document de politique économique et fiscale qui est publié chaque année en juin.
L’archevêque de Tokyo, Isao Kikuchi, souligne que l’effondrement en cours de la population nationale a déjà affecté négativement tous les secteurs de la société japonaise.
“Le déclin de la population dû au faible taux de natalité et au vieillissement de la population n’est pas seulement un problème pour l’Église, mais un problème pour toute la société japonaise”.
Gilles Tournier
Au-delà du cas du Japon, il devient évident que tout repose sur les choix budgétaires.
L’effort va toujours vers plus d’invasion migratoire, d’Europe totalitaire, de subventions à fonds perdus, de soutien à l’immoralité, aux déviances sexuelles, aux profits des spéculateurs, aux syndicats corrompus.
Imaginons que ces montants colossaux soient orientés vers la politique familiale et nataliste française, les personnes âgées et handicapées, les organes au service de la société comme l’armée, la justice, les transports, la santé, le patrimoine civil et religieux.
Imaginons que l’école ne soit pas ce goulag de la rééducation d’extrême-gauche mais un lieu dédié au savoir et la culture gréco-chrétienne…
Sinon, sinon il n’y a rien à sauver ! Organiser le repli de nos amis, des réduits où l’on vivra armés et autonomes, tout le reste à la poubelle.
Chantal de Thoury
Petit evenement Historique a rappeler en ce qui concerne le Japon
Lors du raz de maree devastateur de 2011 le japon etait le pays au monde ou se pratiquait le plus d’avortements et la ville de SENDAÏ etait la ville ou se pratiquait le plus grand nombre d’avortement.
Les catholiques japonais se suvinrent alors des larmes permanentes de la Statue le la Ste Vierge : Notre Dame d’A
Emmanuel
Je ne sais pas qui vous a raconté ça, mais c’est totalement faux !
J’aimerais bien que vous me citiez vos sources ou le nom de celui ou celle qui vous a dit ça.
Pour ma part, je vis ici depuis des décennies, j’y ai passé plus de la moitié de ma vie y compris mes études universitaires. Je connais un peu le sujet.
On est ici à environ 170,000 avortements par an, soit bien moins qu’en France (250,000 par an, il me semble…), pour une population double de celle de la France. L’idéal serait bien sûr un taux de zéro, mais le taux au Japon est un des plus bas du monde, en tous cas bien plus bas que ceux de France.
L’avortement est accessible sous conditions. Parmi les pays où c’est possible, on le classe parmi les plus sévères et c’est tant mieux. Par exemple il ne peut se faire qu’avec le consentement du partenaire. Ensuite, croyez-moi, ici les jeunes filles ne découchent pas comme en France.
Avorter n’est pas remboursé par la sécu locale. Même si c’est accessible, ça reste très cher.
Les conditions à remplir sont parfois assez compliquées, et les médecins mettent ceinture et bretelles pour ne pas avoir affaire à la justice. Il arrive fréquemment qu’ils refusent.
L’avortement médicamenteux est interdit.
Chantal de Thoury
.(…suite ) des pleurs de la Statue Notre Dame d’Akita.
de Bodard
N’oublions pas qu’après la guerre , les Américains ont mis en place une politique an-nataliste au Japon .
Horace
le problème de la natalité est purement économique et mercantile. On ne peut espérer une natalité constante en augmentation. Ce sera économiquement intenable. Dire que la société est en danger parce que la natalité diminue est un mensonge politique. Les sociétés trop nombreuses sont ingérables. Une société humaine regroupée en nation, n’est pas comparable à un club qui compte ses membres et en recherche toujours plus pour survivre. Il faut changer de système et tout ira mieux.
Emmanuel
J’habite au Japon depuis les années 90.
Ça me fait rigoler de voir notre Évêque de Tokyo cité ici, lui qui nous a privés de messe pendant 2 ans, en fermant toutes les églises pour une soi-disant épidémie, alors que le gouvernement ne lui a rien demandé ! Il est malheureusement totalement dans le politiquement correct, alors je vois mal comment sa contribution peut être utile à résoudre le problème.